Dernière mise à jour : 18 mai

Résumé :
Qui a dit que les héros de contes de fées n’existaient pas ? Chassés de leur monde merveilleux par l’Adversaire, une petite communauté de personnages issus de notre folklore tente de survivre sans que les contemporains ne se doutent de leur existence. Ils créent une société en plein coeur de New York, « Fableville ». Mais exil ne rime pas avec vie tranquille : Blanche Neige, grande figure de la gestion de la communauté et le Grand Méchant Loup, reconvertit en enquêteur sont sur le point de le découvrir quand l’un des leurs est assassiné.
Critique :
En voilà un titre rafraichissant ! Les héros de notre enfance, tous réunis dans notre monde contemporain et contraint de gérer leurs petites affaires à l’insu de notre société. Oubliez les images lisses de Walt Disney, et plongez avec délice à la découverte de personnages bien plus torturés et vicieux qu’on aurait pu le croire. Les punchlines sont nombreuses, c’est que nos Fables ne sont pas toujours en paix avec les intrigues du passé : difficile d’oublier que le « chef de la sécurité » a tenter de vous croquer ou a soufflé de toutes ses forces sur votre maison de paille !
La première intégrale de Fables regroupent 5 histoires à la qualité fluctuante. L’une des nouvelles, centré sur Jacques (issu de Jacques et le haricot magique) m’a même clairement déplu. Mais l’univers riche et frais des autres histoires m’a par contre enchantée, me permettant quelques bonnes tranches de rire face à ces héros pas si éloignés de nos préoccupations et de nos challenges !
Côté dessin, malgré la présence de différents artistes sur l’intégrale, le rendu est homogène, ce qui est appréciable. Mention spéciale pour le choix de colorisation et son petit côté pastel / rétro qui n’est pas sans rappeler nos vieux livres de contes.
Conclusion :
Si vous êtes à la recherche d’un titre frais à vous mettre sous la dent, d’un moment de détente sans prise de tête Fables est pour vous ! Petit bémol cependant, un lecteur non initié à l’univers des contes de fées pourraient peut être passer à côté du ton humoristique avec lequel les héros d’antan sont malmenés.
Maéva.
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