L'île aux orcs

Résumé :

CERRIN FILS SION N'EST PERSONNE…

... un demi-elfe vivant de rapines dans les bas-fonds de sa cité. Il prendrait tous les risques pour faire fortune et échapper à l'arbitraire des Hauts Patriarches, perchés dans leurs temples flottants. Urghria, une corsaire, recrute pour une expédition : un aller-retour sur l'île aux Orcs. Un seul crâne d'Orc vaut une vie de richesses, alors pourquoi refuser ? Avec Andune, un ancien esclave sorcier rendu fou par les Hauts Patriarches, ils vont mettre les voiles pour traverser la brume magique qui entoure l'île... et rencontrer l'inconnu, le sang et la mort. Qui de l'Orc ou de Cerrin est le barbare, le monstre, la menace ? Et quelle est cette présence, qui semble appeler depuis le cœur de la terre convoitée des Orcs ?

Critique :

Voici la seconde œuvre de Joshua Dysart au sein du catalogue Bad Idea et une nouvelle fois l’auteur nous propose un univers riche en personnages, mais aussi en violence. Ici, nous suivons CERRIN, un demi elfe qui doit réussir à tirer son épingle du jeu dans un monde où la mort est à chaque coin de rue. Les seuls moyens pour lui de récolter un peu de richesse sont le vol ou la vente d’un crâne d’Orc, mais puis la grande guerre les opposants au reste du monde, ils sont devenus bien rares.

C’est là qu’il rencontre Urghria, une corsaire souhaitant aller sur l’île aux Orcs pour en rapporter le plus de crâne possible et qui a besoin de compagnons de route. Malheureusement pour eux, le voyage ne va pas manquer de rebondissements et de violence…

Voilà un récit particulièrement rude. Tout est d’ailleurs fait pour amplifier cette sensation que ce soit par le biais des dialogues ou bien le dessin. Si vous cherchez de la douceur, passez vite votre chemin !

J’ai passé un bon moment de lecture malgré la partie graphique pas franchement à mon goût. Comme je le disais, l’univers est très riche, mais ne noie pas pour autant le lecteur sous les infos. À défaut d’être attachants, les personnages sont intéressants et leur parcours est assez intrigant. Contrairement à la plupart des one shot (ou série courte en VO) nous avons pas d’impression de rush à la fin du tome, mais en revanche le récit prend une tournure inattendue et assez peu claire. Il m’a d’ailleurs fallu relire la fin trois fois pour être sûr d’avoir bien compris.

Conclusion :

L’île aux Orcs m’a offert un bon moment de lecture malgré une partie graphique particulière et une fin un peu capillotractée. Le récit est intrigant et assez prenant grâce aux personnages haut en couleur.

Thomas.

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