Nailbiter: Bilan Série
Dernière mise à jour : 18 mai

Résumé de la série :
Dans un petit village des Etats-Unis, un mal est à l’oeuvre depuis plusieurs générations : les pires tueurs en série semblent y naître. Chacun des habitants est donc soit un des tristement célèbres bouchers de Buckaroo, ou un de ses proches parents. L’ombre plane sur les jeunes de la communauté, qui d’entre eux sera le prochain boucher. Ce phénomène sociologique attire chaque année des journalistes et flics du monde entier en quête de sensationnel : tous rêve de la notoriété sans pareil qu’ils pourraient obtenir en découvrant le mystère de Buckaroo.
Dans le tome 1 de la série, Finch, ancien agent du renseignement militaire, part rejoindre son ami Carol, enquêteur au FBI, qui pense avoir résolu l’énigme. Mais le temps qu’il arrive sur place, Carol a disparu, et les cadavres s’entassent … A partir de ce moment là, tout s’enchaine. Finch, fou de rage, veut retrouver son ami et est bien décidé à clore l’enqupete. Il se lie d’amitié avec la chérif locale et plonge dans le quotidien macabre de la petite ville. De mises en scènes sordides en souterrains glauques, chaque pas semble être fatal dans cette ville où il faut se méfier de chaque habitant, de chaque recoin sombre. Finch arrivera t’il au bout de son enquête ? Mais surtout .. pourrons nous trouver réponse à cette question qui brûle les lèvres de chaque habitant : Pourquoi les pires tueurs naissent-ils à Buckaroo.
Critique :
J’ai vraiment, vraiment, vraiment adoré cette série que j’ai lu intégralement deux fois avant de vous écrire cette critique finale. Le scénario est digne des thrillers qui ornent fièrement dans ma bibliothèque. Les intrigues s’entrecroisent, les personnages regorgent de sombres secrets et sont loins d’être des enfants de coeur. L’ambiance qui se dégage des pages est aussi lourde que les sombres nuages qui planent quotidiennement sur la ville de Buckaroo et on serait presque prit à vouloir se protéger de la pluie glaçante qu’affronte les personnages, en se blottissant bien au sec derrière notre comics. Les dessins et la colorisation sont sublimes, dans un mélange de cartoon et d’horreur qui donnent un charme unique à cette histoire. Des dessins qui semblent se jouer de nous, car s’y tapit régulièrement des ombres menaçantes, qui quand elles finissent par prendre toute la bulle .. sont déjà prêtes à frapper. Trop tard, game over, il faudra être plus attentif lorsqu’à nouveau tout paraitra trop calme. L’agencement des cases est clairement là pour nous prendre aux tripes : amoncellement de petites cases sanglantes, grand vide noir ou page en mode « chercher l’intru »… Nailbiter n’est décidément pas une lecture passive.
Cette série semble se terminer en 6 tomes. 6 tomes qui à mon sens pourrait être scindé en deux phases. Ainsi, si aux alentour du 3ème tome l’intrigue semble s’essouffler, elle ne tarde pas à vite bifurquer pour plonger encore plus dans l’horreur. J’ai dit « semble se terminer ». Pourquoi ? Parce que la fin est très clairement ouverte et que l’auteur joue une fois de plus avec nous en nous lâchant en dernière page juste deux mots ensanglantés suivi d’un point d’interrogation : « La fin ? ». Moi je me l’imagine bien cette suite. J’y vois un gros potentiel. Mais je clôturerais ici cette critique, il parait que le spoil ce n’est pas bien.
Maéva.
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