Résumé :
Max Winters, un écrivain de Pulps dans les années 1930 à New York, est entraîné dans une histoire qui rappele celles qu'il écrit pour cinq cents le mot -des histoires mettant en scène un hors-la-loi du Far West qui rend justice à coups de revolver. Max sera-t-il aussi efficace que ses héros face à des braqueurs de banque, des espions nazis et des ennemis issus de son passé?
Critique :
Quand on aime un duo d’auteur et d’artiste comme j’aime Brubaker et Phillips, l’annonce de nombreuses sorties rapprochées est un évènement mais ces derniers temps les tomes publiés par Delcourt n’ont pas brillé par leur épaisseur, loin de là. Ce n’est pas Pulp et ses 72 pages qui va faire remonter la statistique mais avec ce duo magique, 72 pages c’est finalement bien assez pour envoyer une bonne dose de rêve !
Pulp est un hommage aux publications du même nom qui étaient proposées dans les années 30 aux États Unis et qui nous propose la formule bien connue des fans : un homme peu gâté par la vie et qui se retrouve embringué plus ou moins malgré lui dans une sale affaire. Ici c’est donc Max Winters, ancien Cowboy qui a mal négocié le virages du début du vingtième siècle et qui cherche à survivre en vendant ses histoires mi réelles, mi fictives à un éditeur. Au bout du rouleau, il accepte un petit coup censé le remettre sur pied.
Effectivement la recette est bien rodée et peut sembler manquer de surprise mais la maîtrise de l’auteur est telle que la qualité des personnages, des textes et du contexte suffisent bien largement à faire un récit de grande qualité. Et puis les amateurs du duo ne viennent pas pour en prendre plein la figure à coup d’explosions ou d'artifices scénaristiques à peine croyables. Non, ce qu’ils viennent chercher c’est cette ambiance si particulière et ces scénarios très bien ficelés.
Sans surprise j’ai pris un plaisir fou à lire ces 72 pages qui finalement, n’avaient pas besoin de petites soeurs supplémentaires pour offrir un excellent moment de lecture mais il m'en aurait quand même fallu un peu plus pour devenir un coup de coeur.
Comme presque toujours, c'est Sean Phillips qui œuvre au dessin et comme toujours c’est impeccable. La colorisation assurée par son fils Jacob Phillips est aussi de qualité même si parfois un peu imprécise.
Conclusion :
Pulp est l’un des nombreux titres signés Brubaker / Phillips à déferler prochainement sur la France via Delcourt et il augure d’excellents moment de lecture !
Thomas.
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