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The Paybacks

Dernière mise à jour : 15 mars




  • Résumé :

Dans un monde capitaliste, tout a un prix, même combattre le crime ! Il est donc naturel que les super-héros empruntent de l'argent pour financer leurs améliorations génétiques, leur matériel de haute technologie et autres ordinateurs pour traquer les vilains. Mais leurs dettes explosent et les frais de gestion super-héroïque impayés s'accumulent. Pour y remédier, une seule solution, faites appel aux Impayés ! Cette équipe de recouvrement composée d'anciens héros en faillite se chargera de saisir le matériel et les bases secrètes de tous les mauvais payeurs !


  • Critique :

Star du moment du côté de Marvel où il y multiplie les titres, Donny Cates a par ailleurs fait ses armes ailleurs que chez les “Big Two”, en atteste The Paybacks, un récit indépendant publié chez Dark Horse sur lequel il s’associe à Eliot Rahal. Si ce récit est vendu comme une sorte de Suicide Squad, une équipe de mercenaires sans foi ni loi prête à tout pour arriver à ses fins, celui-ci traite d’une notion plutôt rare dans le monde des comics mainstream : celle de l’argent et des frais engendrés par la vie de super-héros.


Le pitch est donc simple : les “Impayés”, d’anciens héros, sont recrutés par un certain M. Pierce pour le compte duquel ils seront chargés (tels de véritables huissiers dopés aux super-pouvoirs) de traquer les super-héros criblés de dettes. Cette petite nouveauté insufflée au récit apporte ainsi une fraîcheur bienvenue sur le vaste marché du genre super héroïque, tout en gardant une certaine mesure. En effet, si le concept s’appuie sur l’aspect pécunier d’une vie de super-héros, celui-ci n’est finalement que prétexte à du divertissement. Le duo livre un récit solide avec un scénario fun (pour ne pas dire totalement barré), référencé (voire méta) et bien mené mais on pourra lui reprocher de ne pas exploiter suffisamment ce filon pourtant bien trouvé. Une étude plus profonde du sujet aurait, probablement, pu aboutir en une œuvre plus marquante.


Ne nous y trompons pas, le récit est maîtrisé et l’équipe artistique mène à bien son projet selon ses objectifs. Parodique à souhait et violent, le récit s’inscrit sans mal parmi les bons titres de ce registre, c’est-à-dire de l’humour trash super héroïque à la “The Boys”. Si le genre vous plaît, nul doute que The Paybacks saura vous combler tant il mêle dialogues croustillants et violence (mesurée) sans tomber dans l’excès souvent dégoûtant que l’on retrouve facilement ailleurs. Le scénario s’enchaîne logiquement, mêlant twists inattendus et ‘surprises’ prévisibles, menant à une conclusion tout à fait convenable. L'œuvre manque toutefois son exposition : trop abrupte, il arrive à plusieurs reprises lors de la lecture que l’on se demande qui est qui tant les personnages viennent et s’en vont sans qu’ils ne soient réellement présentés. En d’autres termes, c’est aussi ici que le bas blesse : la foison de personnages empêche tout développement de ces derniers, entraînant par conséquent un manque de profondeur évident au récit global. Un constat vraiment dommage lorsque l’on prend du recul tant Cates et Rahal avaient toutes les cartes en main (et toute une pelleté de bonnes idées comme la camionnette magique !) mais le résultat n’est pas à la hauteur.


Passée cette déception personnelle, forcé de constater que l’aspect graphique est bien plus convaincant. Duo de scénariste appelant duo de dessinateurs, Geoff Shaw et Stephen Green officient ainsi au crayon et collent parfaitement au ton du récit mis en place. Avec un style cartoon et plutôt original, le duo amène avec ses planches beaucoup de richesse et d’explosivité. En deux mots, Shaw et Green parviennent instantanément à saisir l’attention du lecteur et à forcer l’appréciation des visuels de ce comicbook tant ils correspondent exactement à l’ambiance de celui-ci.


  • Conclusion :

The Paybacks est donc une œuvre plutôt décevante dans l’ensemble. S’il s’inscrit bien dans le genre qu’il exploite, le récit ne propose rien de bien profond ni recherché malgré un concept prometteur sur le papier. Si le titre est évidemment vendu principalement sur le nom de Donny Cates, c'est finalement aux dessinateurs que revient le mérite à l'issue de cette lecture. En somme, The Paybacks reste au moins sympathique et sans prise de tête à lire si tant est que l'on accepte son côté relativement générique.


Valentin

 

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