9 janv.

Beneath the trees where nobody sees

Résumé :

Dans la paisible petite ville de Woodbrook, tout le monde se connaît. Mais connaît-on vraiment ses voisins ? Que font-ils quand ils pensent que personne ne les voit ? C’est ce que va tenter de découvrir Samantha Strong, avant que le tueur qui sévit en ville ne mette en péril sa parfaite petite vie...

Critique :

Le bal des sorties 2025 a commencé et je dois bien l’avouer, sans First Print je serais totalement passé à côté et ça aurait été bien dommage. D’ailleurs le duo de podcasteurs a comparé le récit à une sorte de Dexter dans un univers peuplé d’êtres anthropomorphes et effectivement cela saute clairement aux yeux. Samantha Strong semble être une habitante et une voisine comme les autres et pourtant dans une si petite ville il est difficile de passer inaperçue, surtout quand on a des activités de tueuse en série. La jeune femme a établi un tas de règles pour pouvoir faire ses activités discrètement et cela fonctionne parfaitement puisque cela fait deux décennies que ça dure. Malheureusement pour elle, un autre tueur se met soudainement à exercer dans la même ville et beaucoup moins discrètement. Si elle ne veut pas que quelqu’un découvre son lourd secret, elle doit découvrir de qui il s’agit et l’arrêter au plus vite !

L’ambiance de ce comics est vraiment géniale et assez atypique grâce à ce contraste entre l’aspect enfantin de la partie graphique et la violence du thème abordé. L’histoire est prenante dès les premières pages et nous tient en haleine jusqu’à sa conclusion. De plus, l’auteur parvient à nous faire aimer et à avoir peur pour l’héroïne alors qu’elle même est une tueuse en série et se place donc au même niveau que son adversaire. C’est probablement l’aspect oursonne mignonne qui doit jouer, d’ailleurs ça fait un drôle d’écho avec cette affaire aux USA où le tueur du directeur d’une assurance santé est adulé pour sa plastique de rêve…

Comme je le disais plus haut, la partie graphique présente un aspect semblable à ce qu’on trouve dans des BD pour enfants qui tranche fortement avec le thème. Les planches sont riches de détails et présentent une colorisation à l’aquarelle du plus bel effet.

Conclusion :

Ma lecture de “Beneath the trees where nobody sees” s’est faite d’une traite et a été un excellent moment. Est-ce que ce titre sera déjà ma meilleure lecture de l’année ? Trop tôt pour le dire mais je pense qu’il fera probablement partie de mon top 5.

Thomas.

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