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Photo du rédacteurThomas

Clear

Dernière mise à jour : 15 mars


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  • Résumé :

Il est devenu possible d'adapter la réalité à nos propres préférences (modes steampunk, porno, médieval, etc.), tandis que le monde reste statique. Merveilleux, non ? Pas vraiment... SAM DUNE, un ancien flic devenu détective privé, enquête sur un suicide. Dune vit en mode CLEAR, sans aucun filtre. Il voit le monde tel qu'il est vraiment. La victime est son ex-femme, et elle n'avait rien de suicidaire...


  • Critique :

Je viens de finir ma lecture de Clear, et franchement le titre aurait pu finir facilement en coup de cœur mais il y a un mais. Avec le temps j’ai été amené à lire quelques titres signés Scott Snyder et pour l’instant je dois bien avouer que ça se finit rarement sur une très bonne note (je garde espoir sur Nocterra) à terme. Je lui reproche bien souvent de partir beaucoup trop loin dans ses idées (pourtant bonnes de prime abord) et de finir avec quelque chose de complètement brouillon ou confusant. C’est exactement ce qui m’est arrivé avec Clear que j’ai débuté sur les chapeaux de roue avec le sentiment de tenir un coup de cœur potentiel entre les mains. Il faut dire que le concept de base, le rapport à l’actualité et le cynisme du récit sont extrêmement alléchants et la partie graphique vient encore enfoncer le clou. C’est simple, je me suis régalé pendant les trois quarts du tome et puis d’un coup j’ai eu le sentiment d’un coup accélérateur avec la multiplication de twists, ce qui a commencé à me perdre et gâcher la fin de ma lecture. C’est d’autant plus dommage que l’auteur avait quand même réussi à créer un univers mine de rien assez complexe au niveau de sa technologie et à rendre ses personnages hyper charismatique et attachant en assez peu de pages.


Le comics au global n’est pas pour autant à jeter, loin de là, mais la dernière partie lui fait perdre de l’intérêt pour au final en faire un bon divertissement alors qu’en gardant le rythme et ses idées Scott Snyder aurait pu publier une vraie dinguerie.


Heureusement pour le titre, Francis Manapul, lui, maintient la même qualité de travail de bout en bout et offre une véritable pépite graphique. C’est simple, si vous ne prenez pas Clear pour le récit, prenez le juste pour le dessin et vous passerez un excellent moment quand même. J’ai notamment été bluffé par une série de planches dans lesquelles plusieurs réalités se superposent donnant un résultat dingue. La colorisation n’est d’ailleurs pas en reste puisqu’elle réussi à garder un aspect sombre et “glauque” à cet univers malgré l’utilisation de couleurs assez vives. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas pris une telle claque à propos de l'aspect graphique d’un comic-book.


  • Conclusion :

Sans sa conclusion un peu étrange, Clear aurait pu devenir un de mes plus gros coups de coeur de l’année. Heureusement les trois premiers quarts du récit et la partie graphique viennent sauver le ressenti d’ensemble. oui Clear n’est pas parfait mais il vous fera passer un bon moment et sa partie graphique devrait vous marquer pour un moment.


Thomas.

 

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