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Gotham City Année un

Dernière mise à jour : 20 mars




  • Résumé :

Gotham, 1961. Une mystérieuse jeune femme se faisant appelée Sue débarque dans le cabinet de détective de Slam Bradley avec une mystérieuse requête : donner une lettre, tout en la gardant scellée, à monsieur Wayne. C’est ainsi que malgré lui, Slam se retrouve mêlé à une sombre affaire. S’ensuit alors l’une des plus ses plus grandes enquête : retrouver la petite Helen Wayne.


  • Critique :

Un nouveau Tom King du côté d’Urban ? Après « Mister Miracle », « Supergirl  woman of tomorrow » et « Strange Adventures », « Gotham City Année un » est-il à la hauteur des autres œuvres de King ? Je vous propose de répondre à cette question sans plus tarder.


Tom King déterre Slam Bradley, un vieux personnage de l’univers DC datant de 1937, pour le lancer dans une enquête crasseuse dans le pur style des polars noirs. On y retrouve ainsi les codes classiques du genre pour nous immerger dans cette ambiance : le personnage principal est un ancien flic désormais reconverti en détective privé, le temps est souvent sujet à la pluie, un personnage un peu plus porté sur la boisson qu’il ne devrait… Et c’est l’un des gros points forts de ce comics : cette ambiance polar noir si bien retranscrite où le lecteur se retrouve immergé que ce soit par les dessins de Phil Hester et la narration à la première personne de Tom King (qui sera d’ailleurs justifiée dans le récit). Je comptais lire quelques pages par curiosité et je me suis surpris à dévorer le livre d’une traite ; ce qui en apprend beaucoup tant sur la qualité d’écriture que sur les illustrations.


On y retrouve une Gotham différente de celle que l’on connaît ; ici, la ville, véritable personnage de fond du récit, est plus lumineuse, pleine d’espoir, en apparence (la ville ne bénéficie pas de son taux de criminalité qu’on lui connaît). Nous avons donc une ville séparée en deux avec North Side et South Side qui marque la délimitation de la population riche (généralement blanche) de la population pauvre (généralement noire). Cette thématique de classe sociale sera mise en avant tout le long du comics que ce soit par des termes racistes « nègres », les bavures policières ou par bien d’autres moyens tous droit sortis de l’esprit de Tom King.

Je dis bien que Gotham est d’apparence plus lumineuse car au fur et à mesure de l’avancée de Slam dans son enquête, la ville révélera son véritable visage jusqu’à déteindre sur les personnages et les faire plonger dans une folie hystérique. Et c’est bien là la seconde histoire en toile de fond : l’évolution de Gotham ; je pense que le sous-titre « année un » est une référence à « Batman : année un » où l’on voit la construction du chevalier noir, ses origines ; ici il en est de même avec la ville.


Qui dit Gotham, dit Batman et c’est bien là le défaut du comics. La lecture est parsemée de clins d’œil à l’univers Batman et, le point faible du récit, réside dans sa fin ; l’auteur essaye de raccrocher et d’expliquer le maximum de choses en les mettant en lien avec Batman. Je trouve cela vraiment dommage car le comics n’avait pas besoin de Batman pour être bon, il aurait pu se suffire à lui-même.


  • Conclusion :

« Gotham City, année un » est un très bon comics policier, aussi beau que bien écrit et présentant de multiples rebondissements tout au long du récit. Il aurait presque mérité un coup de cœur si l’auteur n’avait pas fait tous ces raccordements à l’univers de Batman avec des explications forcées qui dénotent avec le reste du récit.


David.

 

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