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Justice Society of America Chronicles 1999

Dernière mise à jour : 20 mars




  • Résumé :

À la veille de la réincarnation sur Terre de l'avatar de Nabu, Wesley Dodds, Sandman historique, perd la vie contre Mordru, sombre sorcier cherchant à assassiner les élus susceptibles d'accueillir l'esprit du Seigneur de l'Ordre. Face à cette nouvelle épreuve, Black Canary, Starman ou encore Hourman se joignent aux vétérans Alan Scott et Jay Garrick pour former la nouvelle incarnation de la Société de Justice. Hormis Mordru, la nouvelle équipe trouvera sur son chemin l'implacable Black Adam, le culte terroriste Kobra, et le manipulateur de réalité Extant. L'occasion pour les membres de cette nouvelle JSA de se rappeler les liens quasi familiaux qui firent de l'équipe l'une des plus soudées de l'histoire des héros des années 1940.


  • Critique :

Après l’avoir exposée des mois dans ma bibliothèque, je m’attaque enfin à cette série parue dans la collection Chronicles d’Urban. Je ne reviendrai pas sur l’objet en question, ainsi que sur sa fragilité, car je l’ai déjà fait pour celui consacré à Batman 1989 volume 1 mais, malgré ce léger défaut, l’ouvrage est très agréable en main grâce à sa couverture souple malgré ses 520 pages.


JSA Chronicles 1999 contient « All star comics #1 », « Adventure comics #1 », « All America Comics #1 », « National comics #1 », « Sensation comics #1 », « Star Spangled comics #1 », « Thrilling comics #1 », « All star comics #2 », « JSA Secrets files and origins #1 », « JSA #1-5 », « All-star comics 80-page giant », « Secret origins of super-villains 80-page giant #1 ».


L’ouvrage se décompose en deux parties :

=> « The justice society returns » qui est une mini-série se déroulant dans les années 40 et qui a un but de test pour James Robinson qui désirait écrire une série JSA malgré le refus de DC.

=> « Justice Society of America » qui est la série régulière lancée par James Robinson suite au succès de sa mini-série et reprise par Geoff Johns par la suite (dans le prochain volume).


L’ouvrage commence par « All Star comics #1 » qui est un numéro d’introduction servant à présenter la JSA, telle qu’elle est dans les années 40 mais également l’antagoniste de cette première partie : Stalker, qui est un ancien personnage de DC un peu oublié. Le scénario est classique mais j’aime beaucoup sa structure qui est un hommage aux récits du Golden Age : une grande menace qui force la JSA à former des tandems. Le lecteur pourra suivre ces derniers par la suite avec un numéro consacré à une équipe avant de se réunir lors du dernier numéro (All star comics #2).

Cet ultime épisode est une confrontation classique mais efficace possédant de sublime planches iconiques. Ces numéros sont un test pour James Robinson et David S Goyer pour lancer une nouvelle série régulière sur la JSA et, ils servent également d’introduction aux personnages pour le lecteur.


Le fait de faire des épisodes consacrés à seulement deux héros de la JSA permet aux lecteurs de se familiariser avec ces personnages voire de s’attacher déjà à certains d’entre eux en très peu de temps. Il est vrai, je trouve, que l’un des deux héros est plus mis en avant que l’autre lors de ces numéros spéciaux et j’irais même plus loin en disant que certains héros de la JSA ne sont pas aussi bien développés que d’autres comme par exemple Sandman, Wildcat et, lors de leurs numéros en question, d’autres personnages sont introduits sans être pour autant développés. Ces différents numéros ne sont pas tous de même qualité mais l’ensemble reste agréable à la lecture malgré un ou deux épisodes faibles.

Même si ces épisodes se passent lors de la seconde guerre mondiale et sont écrits par des américains, les histoires ne sont pas manichéennes (alors que les supers héros étaient utilisés comme outils de propagande à l’époque) et montrent la guerre dans toute son horreur avec le bombardement d’une ville sans cible militaire et remplie de civils par les Alliés par exemple.


« Star Spangled comics #1 » est sans doute l’un des épisodes les plus légers et cela fait du bien après les thématiques abordées par les autres ; ici, on est très loin de la guerre et de ses conséquences même si aucun développement de personnages n’est abordé durant cet épisode, ce qui est bien dommage car il passe à côté de son but premier.


La seconde partie, « Justice Society of America » se passe à l’ère contemporaine (en 1999 donc) et reforme une nouvelle JSA, avec des anciens membres et des nouveaux membres issus de l’héritage des super-héros du Golden Age, autour de la menace de Mordru, le seigneur des ténèbres qui recherche un enfant qui serait la nouvelle réincarnation du Doctor Fate.

« JSA Secrets files and origins #1 » est un numéro spécial qui n’a pas été prévu à l’origine mais qui permet d’introduire aux lecteurs les nouveaux membres de la JSA (principalement des héros découlant de l’héritage de certains supers du Golden Age) et de savoir ce qu’il est advenu des membres que nous avons suivis lors de la première partie du Chronicles. On y retrouve également des fiches de personnages et Urban a rajouté le plan du QG de la JSA ainsi qu’une chronologie de la JSA. Ce numéro spécial sert également de prologue aux évènements de JSA #1.

De nombreux épisodes, donc, servant de préparation pour finalement déboucher sur la série JSA et, ce premier arc narratif est terriblement bon et efficace. Robinson et Goyer arrivent à mélanger aussi bien l’émotion (tout le départ se déroule autour d’un enterrement), que de l’épique (avec des combats de groupe), du mystère, le tout parsemé de dialogues qui sonnent justes avec des personnages hauts en couleurs. Cet arc fait bien son travail en donnant envie aux lecteurs d’en lire plus et de voir comment ces héros, de générations différentes, vont faire équipe sur le long terme et surtout comment ils vont évoluer.

L’amour de Robinson pour ces personnages du Golden Age transparaît dans son écriture ainsi que le respect de ce que ses prédécesseurs ont pu écrire avant lui. Robinson inscrit son récit dans celui de ses prédécesseurs sans changer quoi que ce soit afin de le faire coller au sien, ce qui est rare dans la continuité DC actuelle.

D’une manière générale pour les dessins, je trouve, à titre personnel, que l’on est généralement dans un entre-deux : entre le côté old-school et le côté moderne et cela marche extrêmement bien malgré de rares illustrations ratées dans ce volume.


  • Conclusion :

Je ne connais pas du tout la JSA et, étant fan de l’univers de DC, j’ai pris ce chronicles dans l’optique d’en apprendre plus sur cette équipe mythique. Le travail éditorial d’Urban est exemplaire pour cela et j’en viens à être amoureux de cette collection Chronicles aussi bien pour la JSA que pour Batman. Les épisodes se lisent bien, même si on sent clairement que tout ceci n’est qu’un prologue et que la série démarrera réellement avec l’arrivée de Geoff Johns.


David.

 

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