Résumé :
Randolph Carter, voyageur au pays des rêves, tente de ne pas se réveiller avant d'avoir atteint son objectif, l’inaccessible Kadath : la demeure des dieux, un lieu de fantastique et d'imagination débordante. Carter parcourt un monde rempli de menaces et de monstres abominables, mais aussi de palais, de cités exubérantes et de paysages qui rappellent à l'homme son rôle insignifiant sur le gigantesque échiquier cosmique.
Quelles sont les raisons de continuer quand tout autour de soi est terrifiant et mortel ? Kadath peut apporter des réponses à cette question !
Une adaptation sans précédent de La Quête onirique de Kadath l'inconnue de H.P. Lovecraft.
Critique:
N’étant pas un grand lecteur de romans et appréciant l’horrifique depuis peu de temps, le nom de Lovecraft a tendance à m'effrayer un peu à tort ou à raison. Cette fois j’ai franchi le pas au risque de ne pas aimer, mais il faut bien se lancer un jour et je vous le dis de suite, je ne le regrette pas.
Si comme moi vous décidez de laisser une chance à cette adaptation sachez qu’une très grande aventure pleine de rebondissements, d'environnements tous plus fous les uns que les autres et de créatures allant de peu reluisantes à assez effrayantes vous attend ! Ah et il y a aussi un petit chat noir qui accompagne Carter dans son voyage et honnêtement, sans lui le récit ne serait pas le même. Il vient en effet adoucir un récit particulièrement sombre. Non pas qu’il fasse dans l’humour, mais on sent entre ce chat et Carter un attachement et une forte affection qui vient contrebalancer l’ambiance.
N’ayant pas lu le roman servant de base, je ne saurais juger de la qualité de l’adaptation en elle même. Dans les bonus de fin de tome, l’auteur explique simplement que le chat est ici plus présent pour pouvoir compenser le fait que beaucoup de choses soient racontées via les pensées du héros. Ici le chat permet de raconter ces éléments via des discussions.
De façon générale j’ai vraiment beaucoup aimé ce récit que je me suis forcé à ne pas lire d’une traite pour en profiter plus longtemps. Le rythme est bon et la diversité des lieux et personnages rencontrés y est pour beaucoup. Carter et le chat (il n’a pas de nom) sont très attachants et leur relation touchante, entre affection et loyauté. D’ailleurs, je n’irais pas dans les détails, mais une scène m’a particulièrement retourné. de prime abord, certaines scènes peuvent donner l’impression d’être un peu superflues mais après réflexion je dirais qu’il y a juste ce qu’il faut où il faut.Côté dessin je dirais que les styles de Guillermo Sanna et Jacques Salomon devraient plaire au plus gros nombre et même si le tome présente des créatures peu avenantes, on est assez loin des créatures dérengeantes.
Conclusion :
Si l’univers de Lovecraft vous tente et vous effraie à la fois je ne peux que vous conseiller de découvrir cette adaptation pour y aller “en douceur”. Si vous êtes des habitués de son univers, l’adaptation pourra vous plaire mais la partie graphique pourra peut être vous paraître un peu douce.
Thomas.
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