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Attention, si vous n'avez pas encore lu Harbinger, je vous déconseille de lire cette critique sous peine d'être spoilé !
Je conseille la lecture d'Harbinger avant ce titre afin de bien tout, les évènements d'Imperium étant les conséquences d'Harbinger.
Résumé :
Toyo harada, attaqué par les Renégats de Peter Stancheck, a tout perdu : son empire s'est écroulé, ses pouvoirs ont été dévoilés au grand jour et son utopie a pris un sérieux coup. Acculé, l'homme aurait pu logiquement baisser les armes et se rendre, mais ce n'est pas le genre de la maison. Après avoir volé L'U.S.S Bush aux américains puis annexé la Somalie, Harada déclare la guerre à quiconque osera se mettre sur son chemin. Face à lui, le Rising Spirit (à l'origine du projet Bloodshot), développe une technologie anti psiotiques (capable de les priver de leurs pouvoirs), le seul espoir de prendre le dessus sur Harada. Les grandes puissances du monde ne restent cependant pas les bras croisés et se préparent elles aussi à faire face au danger.
Critique :
Suite à Harbinger et une fin laissant en haleine, l'attente d'Imperuim était grande et autant vous le dire d'emblée, cette patience est grandement récompensée.
Le scénario débuté dans la longue et passionnante saga Harbinger change simplement de nom mais continue de faire son bonhomme de chemin dans les pages d'Imperium. Si la tension était déjà clairement palpable dans la précédente série, Joshua Dysart parvient à l'accentuer encore !
La couverture de Doug Braithwaite annonce clairement la couleur : on y voit Toyo Harada s'envolant dans les cieux face à un déluge de bombes le tout sur un fond d'explosions. Le scénario tient d'ailleurs les promesses faites par la couverture : Harada et le Rising Spirit se livrent un combat sans merci. Menacé de toutes parts, le psiotique est privé du moindre temps mort.
Pas de répit non plus pour le lecteur qui enchaîne les séquences d'action à un rythme effréné. C'est d'ailleurs le comics le plus rythmé que j'ai pu lire à ce jour. Si ce rythme et cette pression constante risquent de faire fuir certains lecteurs, les autres prendront un plaisir fou à parcourir ce titre et lanceront probablement un soupir accompagné d'un petit "wahou" à la fin de leur lecture.
Le récit incroyablement haletant nous réserve également quelques bonnes surprises avec notamment la participation d'un personnage majeur de l'univers Valiant sortant rarement de sa propre série.
Toyo Harada a le rôle de l'ennemi public numéro un avec sa vision d'un monde pacifique, mais est-ce que finalement les véritables dangers ne sont pas plutôt les divers dirigeants de ce monde qui s'enrichissent en provoquant des guerres? Voilà la réflexion que le scénariste nous propose par le biais de ce titre. Nous sommes les témoins d'un bras de fer incroyable dont les répercussions sur le monde pourraient êtres dévastatrices.
Côté dessin, Doug Braithwaite nous offre un couverture magnifique ainsi qu'un superbe premier chapitre. Nous retrouvons ensuite les planches de Scot Eaton, CAFU, Juan José Ryp et Khari Evans aux styles très proches. Ce volume garde clairement ce style Valiant si particulier que l'on retrouve dans les différentes séries de l'éditeur et c'est un vrai plaisir.
Conclusion :
Imperium est clairement le Block Buster de fin d'année de Bliss Comics, mais si la plus part des titres de ce type ne proposent pas de véritables enjeux et envoie de la baston à tout va sans aucun fond, ici Valiant nous propose une véritable réflection sur l'avenir de l'humanité. Imperium est aussi haletant que passionnant à parcourir.
S'il vous plait Sony faite nous une belle adaptation de ce récit !
Thomas.
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