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487 éléments trouvés pour «  »

  • Review LADP : Harbinger Wars : Blackout

    HARBINGER RENEGADE TOME 2 LIVEWIRE Résumé : La scène se passe juste après les évènements de Secret Weapons. LiveWire est officiellement convoquée par la sécurité intérieur dans le but d’acquérir les dépositions de ses protégés et ainsi établir qu’ils ne sont pas une menace pour les Etats Unis. Malheureusement cette convocation n’avait pour unique but que de l’occuper pendant leur neutralisation. Folle de rage Livewire coupe l’électricité dans tout le pays provoquant un véritable désastre humanitaire et matériel . Les psiotiqcues ont maintenant une cible sur la tête ! Tous les héros de la terre se préparent à un entrer en conflit … Critique : Dire que j’attendais ce récit de pied ferme est un euphémisme ! Ses fondations ont été posées il y a maintenant quelques temps avec Secret Weapons et la série Harbinger Renegade et le souvenir du premier évènement Harbinger Wars laissait présager une bonne grosse dose de kiffe ! Le démarrage est absolument génial puisque dans la continuité directe de Secret Weapons et Harbinger Renegade. C’est un peu comme un crossover entre les deux récits. On sent dès le début que la convocation de Amanda McKee cache un traquenard et la voir vriller de la sorte dans le but de sauver ses protégés est absolument génial. Dès cet instant tout part en vrille, des clans se forment prêts à en découdre et une chose est sûre, vu la puissance disponible dans chacun des camps, il va y avoir de gros dégâts. Globalement le titre n’est pas révolutionnaire dans son architecture puisqu’on a droit au schéma classique : « Introduction -> Elément déclencheur -> Création de camps -> Tentative de dissuasion -> Combat -> Statut quo » que l’on peu retrouver par exemple dans Civil War 2 chez Marvel. Honnêtement la fin m’a quelques peu déçus, puisque connaissant Valiant, qui en général n’a pas peur de tuer ses personnages (définitivement) pour le bien de son scénario, je m’attendais à de lourdes conséquences. Malheureusement on en a pas et je trouve que la résolution du conflit se fait avec trop de facilités. En un claquement de doigts un consensus est trouvé. Mais du coup est-ce que ce titre m’a déçus ? En fait non puisque je ne l’ai pas vraiment pris pour un Harbinger Wars, mais plutôt comme un « Livewire : Blackout ». D’ailleurs je pense que cette série aurait du s’appeler comme ça au lieu de réutiliser un titre pour des raisons marketings. L'appeler Harbinger Wars c’est faire trop de promesses aux fans de la première série Harbinger et derrière il faut sacrément assurer ! Notez d'ailleurs que Bliss a fait le choix de ne pas l'appeler Harbinger Wars 2 contrairement à l'original. Ici on assiste à l’éclosion d’une Livewire sûre d’elle et extrêmement déterminée à protéger les psiotiques et ce, quoi qu’il en coute. Ce personnage a trop longtemps joué les seconds rôles et a enfin une place à la hauteur de son potentiel . Mon dieu qu’elle est badass ! Ses actes sont vraiment radicaux, mais à la façon d’un Thanos, on ne peut totalement les réprimer puisqu’elle répond proportionnellement à des individus prêts à sacrifier une minorité et à torturer des enfants innocents. J’ai vraiment adoré à cent pour-cent ce choix fait par le scénariste. En tant que fan absolu du personnage j’ai pris un énorme plaisir à lire ce tome. Si ce n’est pas votre cas, les scènes d’action absolument épiques et le fait de voir les personnages Valiant emblématiques réunis devraient vous suffire à passer un bon moment . Si vous restez un peu sur votre faim, repensez au récit en mettant de côté le titre et vous verrez que, plutôt qu’un nouvel Harbinger Wars en dessous du premier, c’est en fait une parfaite introduction à la première série solo de LiveWire. Conclusion : Si les promesses faites avec le titre choisis ne sont pas forcément toutes tenues, ce titre n’en reste pas moins un excellent crossover et une parfaite introduction à la future série Livewire. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • The realm T1

    Résumé : Il y a quinze ans l’apocalypse a eu lieu laissant sur son passage une myriade de Gobelins, orcs, dragons … sur son passage. Ce qui reste de l’humanité doit survivre dan un monde si familier et si étranger à la fois. Will Nolan est contrebandier et une de ses spécialités est de convoyer des gens. Un groupe de scientifiques a justement besoin de lui pour les aider à déplacer une étrange cargaison qui pourrait changer la donne face à toutes ces créatures. Ce qu’ils ne savent pas c’est qu’un sorcier répondant au nom de Eldritch compte s’emparer de leur cargaison. Critique : Le post apocalyptique est un genre qu’on mange un peu à toutes les sauces ces derniers temps et leurs auteurs, motivés par le succès incroyable de The walking dead, rivalisent d’idées pour diversifier le genre. Cette fois ci on nous propose un univers entre post apocalyptique classique (paysages dévastés, survie, violence, villes fortifiées à l’aide de bric et de broc…) et fantastique (orcs, gobelins, dragons, magiciens …). Deux univers bien différents mais qui à la lecture de The realm vont plutôt bien ensemble. Le scénario en lui même est relativement classique : un homme spécialisé dans la contrebande et bon combattant est rencontre un groupe de scientifique et de combattant souhaitant demander ses services et sur le chemin, en lieu et place des zombies, ce sont des Gobelins qu’ils dégondent à coup de fusils à pompes ou arbalètes. Mais même si on a déjà vu ce type de scénario à de multiples reprise, ce comics n’en est pas nulle pour autant puisque la narration est des plus efficaces, plongeant le lecteur d’emblée dans cet univers riche en personnages. A la vue des différents retours que j’ai pu lire sur les réseaux, il y a un point qui semble faire la quai unanimité : ce comics n’en montre pas assez. Effectivement, même si plusieurs intrigues sont bien lancées tout au long du tome et que de nombreuses scènes de combat sont proposées, la trame de fond, elle n’est quasi pas dévoilée et la fin nous laisse clairement sur notre faim. Ce n’est à mon sens pas gênant dans le sens où on sent clairement que la suite a un très gros potentiel. Il doit y avoir un truc en ce moment puisque c’est le troisième titre que je lis et qui me donne ce sentiment. J’espère vraiment que le second tome en dévoilera sensiblement plus, sinon je pense que de nombreux lecteurs risquent de passer à autre chose, ce qui serait vraiment dommage, tant le potentiel semble bien présent. En tout cas bravo à Paperback qui tire son épingle du jeux en proposant des titres assez décalés et de qualité ! Côté graphique on a droit à de superbes planches bien détaillées et magnifiquement mis en valeur par une colorisation tantôt sombre, tantôt chatoyante. Encore une fois la couverture au style décalé de l’éditeur fait mouche, on aime ou non, mais personnellement j’adhère totalement ! Conclusion : Si The Realm est relativement classique au niveau du scénario de part son manque d’ambition, le mariage du post apocalyptique et du fantastique fait mouche et est particulièrement bien narré. Vous resterez probablement sur votre faim à la fin du tome mais le potentiel pour une belle série est bien là. Les graphismes de très belle facture viennent compléter un ensemble qui à défaut d’être sensationnel, nous fait passer un excellent moment de lecture. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Raconte moi : Charlton comics

    Il y a des éditeurs de comics aujourd’hui disparus et totalement oubliés qui ont pourtant eu une certaines importance dans la création d’univers ou personnages aujourd’hui très populaires. L’éditeur dont je vais vous parler fait partie de ceux là. Il s’agit de Charlton Comics qui à la base, était une société d’impression de magazines ou journaux en tout genres appelée Charlton Publications créée en 1940 par John Santangelo et Edward Levy. LES COMICS POUR NE PAS PERDRE D'ARGENT : C’est l’essor des comics book qui les a décidé à se lancer dans le filon promettant de jolis bénéfices tout en limitant les dépenses. Charlton avait un problème majeur : chaque fin de journée les lignes d’impression devaient être coupée et rallumées le lendemain matin et ça coûtait une véritable fortune à l’entreprise. Se lancer dans le comics permettait de faire tourner les lignes continuellement et ainsi éviter ces frais. Ce parti pris ne vous paraît probablement pas très important mais cela va l'être pour la suite. Charlton Comics était un éditeur à part dans le secteur du comics puisque c’était le seul à maitriser chaque étape de fabrication d’un comic book, de l’écriture des scénarios à l’impression en passant par la distribution, alors que les autres s’occupaient du récit et des dessins et sous traitaient tout le reste. Tout provenait de l’usine basée à Derby dans le Connecticut. Les installations ressemblaient d’ailleurs plus à une usine lambda plutôt qu’à une maison d’édition. CONTRÔLE QUALITÉ ? C'EST QUOI ? L’organisation particulière de la société permettait notamment à l’éditeur de n’avoir aucun compte à rendre (à part au lecteur bien entendu) en cas de mauvaise qualité. Les contrôles qualité étaient d’ailleurs très rares à l’époque. Même en cas de ventes catastrophiques, la fabrication de comics à perte leur coutait de toute façon moins cher que de couper et rallumer les machines ! La qualité du papier utilisé était un autre problème puisqu’il était de très mauvaise qualité et ne changeait pas en fonction des titres imprimés. Les plaques d’impression n’étaient jamais vérifiées et des traces d’usures s’invitaient régulièrement sur les comics, pire encore, les lignes d’impression n’étant pas protégées, des gouttes d’encre sautaient régulièrement d’une ligne à l’autre provoquant de belles tâches sur le papier. En gros toute la chaîne de production était un foutoir sans nom sans que cela n’alerte personnes. De telles pratiques seraient impensables aujourd’hui ! Conscients de ce manque de vérifications, les auteurs ne se foulaient pas vraiment et créaient souvent des récits sans conviction, ajoutant régulièrement des pages totalement inutiles dans le simple but d’être un peu mieux payés. ​ UNE RÉUSSITE EN DENTS DE SCIE : La réussite de l’éditeur a été très fluctuante, suivant très logiquement les goûts des lecteurs. Après la seconde guerre mondiale, lorsque les comics de super héros ont baissé ils ont suivi le rythme proposant des titres horrifiques alors beaucoup plus populaires. Leur titre Horrifique phare « The Thing », était d’ailleurs écrit par un certain Steve Ditko qui venait de quitter Marvel pour cause de contrôle excessif de son travail. Et ce n’est pas le seul auteur à avoir été attiré par le manque de contrôle de l’éditeur. Charlton Comics a connu une jolie progression dans les années 70 avec l’afflux de nouveaux talents dans l’industrie qui voyaient alors une opportunité de travail facile, bien que le salaire ne soit pas terrible. La maison d’édition a été un tremplin pour de nombreux artistes : Dick Giordano, Jim Aparo Franck McLaughlin, John Byrne, Joe Staton et Wayne Howard. Lorsque les super héros ont repris du poil de la bête la société a logiquement voulu suivre le mouvement aidée par Dick Giordano et Steve Ditko et ont connu un succès encourageant bien que limité à cause de la qualité médiocre des impressions qui étaient très largement en dessous de celles proposées par Marvel et DC. ROMANCES ET LICENCES : Si une note devait être donnée à l’ensemble des production de Charlton Comics, elle serait assez calamiteuse à cause d’un certain manque d’humour, d’originalité et surtout de contrôle qualité. Néanmoins l’éditeur pouvait également compter sur les nombreuses licences vendues pour la télé ou le cinéma ainsi que sur les récits romantiques destinées aux jeunes femmes qui en raffolaient littéralement. Ces récits étaient considérés comme permis les meilleurs du genre et ce malgré la qualité lamentable et du papier tellement mauvais que beaucoup étaient tentés de le comparer à du PQ. La production de ces récits était massive et résultait majoritairement de rachats à des concurrents en faillite et étaient souvent publiés en boucle avec seulement quelques changements. DC FAIT SES COURSES : Même si l’éditeur n’a jamais vraiment fais d’étincelles, il n’en est pas moins à l’origine de certaines des séries ou personnages parmi les plus populaires du catalogue DC. L’éditeur a racheté une poignée de personnages à la maison d’édition de Derby et notamment les Watchmens, un groupe de personnage ayant connu un petit succès. Lorsqu’Alan Moore a découvert ces personnages il s’est attelé à l’écriture d’une mini série les mettant en scène mais DC balaya la proposition, refusant que certaines de ses acquisitions ne meurent. L’auteur a donc modifié les personnages et c’est ainsi que le « Capitaine Atom » est devenu le « Dr Manathan », la « Question » est devenu Rorschach » etc. C’est ainsi que son nés les Watchmen aujourd’hui adulés par de nombreux fans de comics de par le monde. C’est lors de « Crisis on Infinite Earth » que les autres personnages fraîchement achetés ont fait leur apparition dans les productions de DC Comics, venant officiellement de la Terre-4 ( Captain Atom, Blue Beetle, Nightshade, Peacemaker, Judomaster, Thunderbolt et la Question). En 1985 Charlton Comics ferme ses portes, victime de son manque de rigueur et de ventes catastrophiques. En 1996, Roger Broughton, propriétaire de Sword in Stone Productions achète le reste du catalogue de Charlton Comics en plus des titres d’ACG. En 2002 il change le nom de son entreprise en « Charlton Media Group » et annonce la relance des différents titres et univers dont il est maintenant le propriétaire , mais à part quelques réimpressions de vieux titres, rien de nouveau n’est produit. Finalement la plupart des succès de Charlton sont des titres qu’ils ont acheté puis transformé (Blue Beetle a connu trois changements de propriétaires avant d’arriver chez Charlton, d’être modifié puis revendu à DC). Beaucoup de leurs anciens héros font aujourd’hui leur petite vie dans le catalogue de DC, empêchant Charlton de disparaître définitivement du paysage du comics. J’espère que vous avez autant aimé cet article que j’ai eu de plaisir à le préparer et vous donne rdv pour la découverte d’autres éditeur disparus. ​ Thomas.

  • Review LADP : Eternal Warrior

    Résumé : Gilad Anni-Padda est le protecteur de la terre et cette fois il a affaire à l’armée de Nergal. Sa fille Xaran compte bien participer à la bataille, ce que son père refuse catégoriquement. Mais elle n’en fait qu’à sa tête et monte sur un éléphant de combat pour foncer sur l’ennemi. Après quelques mètres, elle chute avec son animal, plante son père avec une lance avant d’égorger froidement son frère Mitu. Dévasté, Gilad abandonne son rôle de protecteur de la terre pour vivre une vie la plus paisible possible. Mais quelques 6000 ans plus tard, pourchassée par un puissant ennemi, Xaran frappe à sa porte et demande son aide … Critique : Ce tome dédié au guerrier éternel est assez surprenant puisqu’il nous propose trois récits mettant le héros dans de sales situations le poussant dans ses retranchements et nous faisant philosopher. On peut l’oublier facilement mais le guerrier éternel, en plus d’être le protecteur de la terre et du Géomancien, est également un père. Et en dignes héritiers d’un homme ayant combattu sans fin, il est logique qu’eux aussi veulent goûter au sang. Malheureusement pour Gilad, cette quête de sang va mener à un acte fratricide. La facilité aurait pu pousser le scénariste à faire combattre les trois personnages côte à côte mais il a préféré nous offrir un conflit familial particulièrement intéressant. En tout cas j’ai beaucoup aimé ce récit surprenant et parfaitement écrit et qui offre pas mal d’intensité. Le second récit nous montre Gilad recevant la mission de protéger un peuple de l’extinction en sauvant un nouveau né. D’abord décidé à ne pas réaliser cette mission, il finit par accepter et trouve finalement la famille du nouveau né en question. Petit problème : le nouveau né a un jumeau. Lequel doit-il choisir ? Son choix sera-t-il le bon ? J’ai beaucoup aimé cette courte histoire qui montre que la clé de la réussite n’est pas celle qu’on croit. Trouver un récit concernant un héros sanguinaire, brutal à souhait et où la violence n’est pas la clé est particulièrement cocasse, mais ça marche particulièrement bien ! La dernière histoire s’ouvre sur un Gilad amnésique et faisant des rêves dans lesquels il ne cesse de mourir en tombant d’une falaise avec une hache plantée dans la tête. La rencontre du géomancien lui fera réaliser que ces rêves ne sont qu’un souvenir d’une mort atroce. Il doit combattre un ennemi contre lequel il a déjà perdu, mais le chemin le plus évident n’est peut être pas le meilleur … Honnêtement je n’attendais rien de cette intégrale, Gilad n’étant pas franchement un de mes personnages favoris mais elle est venue me cueillir avec ses récits surprenants et pleins de philosophie. Je n’aurais jamais cru lire ça dans un récit de ce personnage. Encore une fois, Valiant réussit son coup en prenant le contre pied de ce qui est attendu d’un tel personnage. La partie graphique est vraiment superbe avec 3 styles assez différents mais très complémentaires. La transition entre les styles n’est pas choquante du tout. Conclusion : Cette seconde intégrale du guerrier éternel nous offre une série de récits présentant le personnage sous un autre visage et c’est franchement une belle réussite ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Isola Tome 1

    Résumé : Rook est la nouvelle capitaine de la garde de la reine Olwyn et dès son arrivée elle a fort à faire puisque la reine est victime d’un étrange sortilège l’ayant transformée en tigre. Rook doit l’emmener sur l’ile d’Isola aussi appelée la terre des morts pour tenter de lever le maléfice et empêcher que le royaume de Marr n’entre en guerre. Critique : Depuis son annonce Isola m’a intrigué et la présentation des premières planches m’ont convaincues de tenter l’aventure. Isola c’est un récit fantastique dans le quel magie, action et émotion se côtoient parfaitement. La construction du récit est un peu déroutante puisque le scénariste a pris le parti de ne rien nous dévoiler de l’intrigue pour débuter la lecture et de nous filtrer quelques informations par ci par là. Du coup au début j’étais un peu paumé mais je me suis laissé embarquer dans cette aventure qu’est Isola. Et si au final on a que très peu d’informations sur la trame de fond, ce qui prédomine c’est l’impression qu’une grande saga est en train de naître sous nos yeux et que le potentiel est vraiment présent. Rook et la reine Olwyn ont une relation très particulière et si on sent un comportement plutôt froid de la reine envers sa protectrice, cette relation évolue énormément au fil des dangers rencontrés et devient vraiment très touchante. Etant donné le peu d'infos du récit, le point fort du tome est sa partie graphique absolument magnifique avec la finesse de ses traits et la richesse des couleurs. La construction des planches fait vraiment penser au story board d’un dessin animé et cet aspect m’a grandement séduit. Conclusion : Isola est un récit fantastique qui laisse le lecteur sur sa faim mais qui en contre partie offre une belle dose d’émerveillement et d’émotion. Le potentiel pour une grande et belle saga est bien là ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Britannia Tome 3

    BRITANNIA TOME 2 Résumé : Toutes les plus grandes armées de l’histoire on eu un symbole leur procurant force et honneur. Les légions romaines vénéraient l’aigle d’or toujours porté fièrement en début de convois par un valeureux soldat et qui gonflait le moral des troupes. Les ennemis tremblaient devant cet aigle symbolisant la puissance romaine, mais lors d’une sanglante bataille en Germanie, trois aigles sont volés. C’est le pire des scénarios pour l’empire, puisque cela le rend faible aux yeux du peuple et Néron va en faire les frais puisque sitôt la nouvelle répandue, les romains se révoltent. Antonius Axia, le déceleur de Rome est aussitôt envoyé en Germanie par l’empereur afin de rechercher les aigles et les rapporter au plus vite. Mais l’instinct du déceleur est particulièrement puissant et lui dicte une autre destination, sera-t-elle la bonne ? Critique : Partir au combat sans savoir si on en reviendra est particulièrement éprouvant, c’est pourquoi depuis toujours un symbol fort représentant la patrie des soldats fut porté en avant des troupes afin de leur rappeler la puissance de leur pays ou peuple et ainsi donner un sentiment d’invincibilité aux soldats qui combattent alors sans ménagement. Malheureusement lorsque ce symbole est capturé par l’ennemi, cela peut mettre en déroute une armée et faire perdre confiance à tout un état. C’est sur ce scénario que Peter Milligan s’appuie pour créer ce troisième tome de Britannia. Ses aigles volés et c’est tout l’empire romain qui tremble. On retrouve Antonius Axia, le déceleur de Rome en pleine enquête sur une affaire de faussaires faisant circuler de fausses pièces présentant un Néron légèrement modifié. Rapidement, l’empereur affecte son enquêteur à la recherche des trois aigles et lui offre l’aide d’Achillia l’ancienne gladiatrice rencontrée dans le tome deux (que je trouve très prometteuse pour des aventures solo d’ailleurs.). Une fois l’enquête débutée, Antonius se rend compte que quelque chose cloche et va à l’encontre des ordres le poussant à se rendre en Germanie. Une fois de plus je suis très content de retrouver ces enquêtes antiques au charme tout particulier que nous proposent Valiant et Peter Milligan. Le premier volume ne m'avait pas spécialement emballé à cause de son traitement horrifique mettant légèrement l’aspect enquête en arrière plan. Dans ce tome 3 on nous parle de symboles et de croyances divines. Le duo formé par Achillia et Antonius fonctionne toujours très bien, le scénario est très bien développé et l’intrigue tient facilement jusqu’au bout du titre. Je n’ai remarqué aucun relâchement dans l’intensité du titre, bien au contraire, celle-ci grimpe au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux protagonistes. Si je devais citer un défaut, ce serait son manque de longueur mais franchement ça serait chipoter. Côté graphique c’est Robert Gill qui prend la barre et nous propose de très belles planches bien moins détaillées que celles de Juan José Ryp mais restant tout de même dans la continuité. Conclusion : J’ai passé un très bon moment avec ce Britannia tome 3, les intrigues sont bonnes, le rythme est soutenu et les personnages toujours aussi intéressants. Je recommande chaudement. J'espère qu'un nouveau tome est dans les tuyaux ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Série : Smart Girl Tome 1 et 2

    Tome 1 : Résumé : Yuri est une « Smart Girl », une android ultra développée et dont le seul but est de servir son maître Hiro Tonazzi, un ingénieur de la société Imai Tech qui développe les androids. Malheureusement elle commence à se faire très vieille avec ses deux ans d’existence et de nombreux bugs apparaissent et ils sont assez étranges puisqu’ils n’ont rien d’électronique. Une sorte de conscience semble émerger en elle et va la pousser à faire l’impensable: se poser des questions et remettre en cause son existence... Critique : Depuis l’arrivée de ces « machines » ultra développées de nombreux clans s’affrontent. Il y a ceux qui sont de grands partisans et qui profitent de leur présence pour se défouler sur eux sexuellement la majorité du temps et leur faire faire les basses besognes. Et il y a ceux qui veulent que les robots soient considérés comme tels et qui refusent que des humains soient remplacés à leurs travail. Le scénariste nous présente sa vision de ce que pourrait devenir notre monde dans un avenir bien plus proche qu’on le croit. En 2004 sortait I-robot avec Will Smith, une film futuriste sur l’émancipation des robots face aux humains. A l’époque ce film était de la pure science fiction étant donné la technologie de l’époque. Mais récemment j’ai vu l’émission de Martin Weil sur TMC dans la quelle il a pu entretenir une discussion viable avec un robot sexuel ... C’est donc en gardant les images du reportage que j’ai lu Smart Girl et franchement je n’ai aucun doute sur le fait que cela puisse se produire un jour. Bon revenons au comics. Le scénariste nous plonge très rapidement dans son récit et très vite on se prend d’affection pour Yuri qui subit littéralement le comportement de son propriétaire qui se défoule verbalement ou physiquement sur elle sans qu’elle ne comprenne pourquoi il le fait. Le comportement est assez comparable à celui du robot dans I-robot, de certains personnages dans Extinction (sur Netflix) ou plus récemment dans Alita, trois films qui m’ont véritablement marqué. Le récit est extrêmement fluide, alternant scènes de réflexion et scènes d’action pures parfaitement calibrées. La grosse ambiance thriller du titre mélangé au style SF m’a vraiment séduit dès le départ avec sa noirceur et sa brutalité. C’est intense du début à la fin. D’ailleurs Fernando Dagnino joue avec nos nerfs en terminant son chapitre sur une grosse scène d’action très intense. L’ambiance est d’ailleurs renforcée par le traitement noir et blanc proposé par Fernando Dagnino qui est absolument splendide. Je suis un grand amateur de noir et blanc que ce soit en photographie ou en dessin et je suis particulièrement fan des traitements contrastés avec des blancs éclatants et des noirs profonds agrémentés de quelques jeux d’ombres. Je me suis régalé ! Seule petite ombre au tableau : la taille du comics qui empêche de profiter pleinement des planches. C’est la première fois que je lis un titre proposé par les éditions Reflexions et la qualité du livre est vraiment bonne, il est juste dommage de n’avoir droit qu’à une page avec quatre petites planches de crayonnés en guise de bonus, même Panini fait mieux maintenant. Conclusion : J’ai découvert Smart girl grâce au Commis des Comics et dès le départ le titre m’a intrigué. Je ne regrette pas l’achat ! Si vous aimez la SF et les Thriller ce titre vous ravira de la première à la dernière page. Vivement le tome 2 ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : Yuki est dans une situation plus que précaire puisque menacée par l’arme de Hiro son ancien maître et maintenue par Séverine sa nouvelle androïde. Elle parvient à s’échapper à la suite d’un âpre combat mais son chemin vers la vérité va être plein de surprises et de révélation surtout concernant une de ses précédentes identités. Critique : Le premier tome de Smart Girl a été une de mes dernières grandes surprises et il me tardait de découvrir la suite, je me suis donc jeté dessus dès son arrivée en librairie. Fort heureusement les premières pages nous proposent un résumé rappelant efficacement les évènements précédent et ce n’est pas du luxe vu la complexité du récit. Pas le temps de reprendre son souffle, les premières pages nous amènent dans la scène de clôture du tome 1 avec une situation extrêmement tendue pour l’héroïne puisque qu’elle est menacée par l’arme de Hiro son ancien maître. Ne craignez pas de baisse de rythme par la suite, il n’y en a pas, ce qui a pour avantage de nous garder en haleine jusqu’à la fin mais qui risque aussi de vous perdre de temps en temps à cause d’une grande quantité de protagonistes souvent cités. Surtout il ne faut pas hésiter à revenir en arrière en cas d’incompréhension. Le scénario en lui même ne perd absolument pas en qualité, au contraire il se complexifie et propose une fin ouverte laissant espérer une suite future, en revanche il s’écarte légèrement du style « I-Robot » que je lui trouvais dans le premier tome, ce qui finalement n’est pas plus mal pour ne pas risquer de copié collé. Est-ce que j’attends une suite ? Clairement oui mais attention à ne pas remonter encore d’un cran dans la complexité où je risque de totalement me perdre. Graphiquement c’est toujours aussi magnifique avec un traitement noir et blanc aux petits oignons, il me tarde de me faire dédicacer les tomes au TGS de Lyon en Septembre ! Conclusion : C’est un second tome très réussi que nous livre Fernando Dagninio, l’intrigue gagnant en complexité et gardant son dynamisme pour continuer de nous régaler.J’espère que ce projet personnel proposera un troisième volume aussi réussi. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Generation gone

    Résumé : Baldwin, Nick et Elena sont trois jeunes hackers en quête d’espoir et sans rien à perdre. Leur plaisir du moment c’est de hacker une organisation fédéral en un temps record sans se faire repérer. Fiers d’y être arrivé plusieurs fois sans encombre, il décident de passer à l’étape supérieur en piratant une banque mais lors de leur connexion quelque chose d’étrange se produit. Une chose est certaine, leur vie a basculé à ce moment là… Critique : Des comics indépendants traitant du super héroïsme il y en a quelques uns et le fait est que la plus part du temps ça se passe plutôt bien pour les personnages et les situations manquent de réalisme. Là je n’ai pas du tout eu ces sensations. Les personnages qu’on suis sont de jeunes et talentueux hackers prêts à tout pour améliorer leurs vies. Malheureusement il ont fini par avoir les dents trop longues et on voulu s’attaquer à une banque. Leurs deux derniers piratages c’étaient bien passés et ils ne s’étaient même pas faits reprérés. Enfin ça c’est ce qu’ils croyaient puisque quelqu’un les observait à ce moment là. C’est plein de confiance qu’il s’attaquent à la banque mais dès le début des fenêtres étranges s’affichent et les affectent. S’ent suivent de puissantes attaquent les terrassant littéralement. A leur réveil ils se sentent différents, ils ont maintenant des pouvoirs. Si ils font deux des personnes hors du commun ils mettent aussi en avant leur caractère le plus profond et tous ne sont pas très bon et va créer de vives tension dans l’équipe qui va leur compliquer considérablement la vie et va faire déraper la situation. J’ai trouvé les évènements plutôt réalistes et je me suis dis que si un cas identique se dérouroulait dans la vraie vie, la situation déraperait très probablement de la même façon. Pour ne rien gâcher, l’écriture est très fluide et les dialogues très justes. J’espérais une fin ouverte et je l’ai eu, mais maintenant j’espère surtout une belle suite à ce récit court mais intense. Conclusion : Generation Gone est sans aucun doute un des meilleurs récits super héroïques indépendants avec Huck et Invincible , un indispensable ! Bravo HiComics pour la publication de ce titre. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Doctor Mirage

    DOCTOR MIRAGE Résumé : Le docteur Mirage a des capacités hors du commun: elle peut voir et parler aux morts. Elle et son mari Hwen sont tous deux morts alors qu’ils tentaient de détruire un puissant démon et si elle a pu s’en sortir, ce n’est pas le cas de son âme sœur. Depuis sa disparition il y a plus de quatre ans, elle n’a de cesse d’espérer pouvoir le retrouver un jour. C’est lorsqu’un étrange homme au passé classé secret défense demande ses services qu’elle entrevoit la possibilité de retrouver Hwen mais, l’aventure dans laquelle elle va se lancer s’avère périlleuse et peut détruire la fragile frontière entre le monde des morts et celui des vivants… Critique : A la base je n’étais pas un grand fan des récits sur le monde des morts mais depuis, Rapture m’a réconcilié avec ce pan de l’univers Valiant. J’attendais les récits de ce personnage avec beaucoup de curiosité et je suis plutôt content d’avoir enfin pu les découvrir. On découvre le Docteur Mirage alors qu’elle est piégée par son agent qui l’a forcée à faire une séance avec des veuves souhaitant communiquer avec leurs défunts maris. D’emblée j’ai eu l’impression d’une personne particulièrement aigrie et cash, un peu à la Punk mambo et sur le coup ça m’a un peu refroidi étant donné que je n’apprécie pas particulièrement ce personnage, mais passons. La jeune femme se retrouve rapidement embarquée dans une aventure la menant dans le monde des morts où elle pourra peut être enfin retrouver l’amour de sa vie mais elle devra également empêcher une armée de démons de débouler dans le monde des vivants pour tuer tout le monde. J’ai trouvé cette première partie intéressante puisqu’elle a fait changer peu à peu mon avis sur le personnage que je trouve finalement intéressant et même attachant. L’action n’est pas très présente mais le récit ne manque pas pour autant de dynamisme et la lecture se fait assez vite. Doctor Mirage nous donne aussi une autre image du monde des morts qui se veut moins sombre que ce qu’ont pu nous présenter Shadowman ou Ninjak entre autres. Jusque là nous n’avions affaire qu’à des démons ou des esprits malveillants alors qu’ici on nous présente aussi de gentils esprits ce qui a pour effet d’alléger l’ambiance. La seconde partie du tome nous propose une quête pour retrouver un parchemin qui permettrait à Hwen de retrouver sa forme physique mais pour ça ils devront se rendre en Espagne dans un lieu qu’ils connaissent parfaitement et où de nombreux amis les attendent mais la situation dérape à l’ouverture du parchemin lorsqu’un esprit mal intentionné s’échappe et tue l’une des personnes présentes et brûle le parchemin. S’en découle une enquête pour trouver un autre exemplaire du document et empêcher l’esprit d’arriver à ses fins. J’ai une préférence pour ce second récit bien plus bavard du fait de la présence d’un grand nombre de personnages mais qui compense avec une forte présence d’action du début à la fin. L’aspect enquête m’a également beaucoup plu et le cliffhanger proposé en fin de tome me donne très envie de découvrir la suite possible ! Pour ce qui est des dessins, je vais être franc, le style des artistes proposés ne me parle pas vraiment mais heureusement j’ai très vite oublié les dessins grâce au récit. Par contre bien que je n’aime pas, j’avoue que le dessin colle bien à ce type de récit. Conclusion : Doctor Mirage nous offre une vision moins sombre du monde des morts et un panel de personnages vraiment intéressant. Le style des dessins ne plaira pas à tout le monde mais heureusement pour ceux qui n'aiment pas, le scénario est de bonne facture et leur fera très vite oublier. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). POINTS FORTS : - Le tome présente deux récits différents - Récit dynamique malgré l'absence de scènes d'action - Doctor mirage nous donne une autre vision du monde des morts - Personnages très charismatiques POINTS FAIBLES : - Partie graphique © Images Valiant Entertainment / Bliss Éditions

  • Review LADP : Dead Drop

    Définition : Une Dead Drop est une clé USB fixée dans l'espace public permettant un partage de données de manière anonyme et non connectée à un réseau informatique. Une clé USB est scellée dans un mur extérieur à l'aide de mortier à prise rapide (composé de ciment et de sable). Son nom vient de boîte aux lettres morte (dead drop en anglais), une technique utilisée par des espions pour partager des documents entre agents sans rencontre physique. Le premier réseau Dead Drops destiné au public, au nombre de cinq clés, a été lancé en octobre 2010 à New York par l'artiste berlinois Aram Bartholl, un membre du collectif new-yorkais Free Art and Technology Lab (alias F.A.T. lab). Chacun est invité à déposer ou rechercher des fichiers sur une dead drop. Il suffit de brancher un ordinateur portable sur le mur ou le support de la dead drop pour commencer à partager du contenu. Chaque dead drop est initialement vide à l'exception d'un fichier texte readme et un fichier texte contenant Le manifeste “Dead Drops” expliquant le concept du projet. Résumé : Un dangereux virus extra terrestre est détenu par de jeunes terroristes extrêmement bien organisés car se servant de Dead Drop extrêmement bien camouflées pour communiquer. Leurs intentions ne sont pas connues. X-O Manowar et Archer sont tour à tour à leur poursuite mais les attraper s’avère particulièrement difficile surtout que dans cette affaire tout n’est pas clair quant aux véritables intentions de chacun. En revanche ce qui est certain c'est qu'ils ont trente minutes pour sauver le monde. Critique : Si vous avez l’habitude de me lire, vous savez que j’apprécie beaucoup les One shots publiés par Valiant. L’éditeur excelle particulièrement dans ce domaine et War Mother, Secret Weapons, Faith and the futur force et Savage pour ne citer qu’eux en sont la preuve. Du coup quand j’ai commencé à lire des critiques sur les réseaux sociaux quand à la légèreté scénaristique de Dead drop, je ne me suis pas laissé convaincre, certain que la réussite serait là, surtout que je venais de lire Generation Gone du même auteur (vous pourrez bientôt en retrouver la review sur Indées Les Bulles), et que j’avais beaucoup aimé son travail. Malheureusement après sa lecture mon avis est relativement nuancé. Ales Kot nous plonge de but en blanc dans une course poursuite entre Aric et les terroristes et même si à ce moment on se doute que les explications viendront plus tard, c’est assez déroutant. C’est Neville Alcott qui se charge de nous donner les informations par l’intermédiaire d’une communication avec Aric . Un procédé narratif finalement assez classique. Si le scénario se montre assez intéressant, c’est plutôt sa mise en oeuvre qui pêche : À plusieurs reprises le scénariste nous fait passer d’une situation à l’autre sans transition, une façon de faire qui a clairement pour but de donner de la fluidité au titre et de faire ressentir une sorte d’urgence au lecteur. Au final j’ai plutôt eu la sensation que le titre avait été charcuté en enlevant certaines scènes qui auraient pu se montrer intéressantes pour l’avancement de l’intrigue et enlever cette impression de trop peu que j’ai ressenti en découvrant la fin. J’attendais également une coopération entre Archer et X-O Manowar mais ils ne font que se donner le relais, dommage. Malgré ses défauts, on passe quand même un moment sympa et l'immersion est immédiate, mais il ne faut pas en attendre plus. De plus, la lecture est assez rapide du fait de la faible quantité de texte. Au niveau du dessin, si les traits d’Adam Gorham sont agréables à l'œil, la multiplication des cases dans le but de donner une impression de vitesse rendent certaines planches difficiles à lire. Il est parfois nécessaire de revenir plusieurs fois dessus pour bien les appréhender. Mention spéciale à Raùl Allén qui a réalisé des couvertures absolument magnifiques pour ce titre qui sont selon moi parmi les plus belles de l'éditeur. Conclusion : À trop vouloir faire un titre au rythme effréné, le scénariste et le dessinateur se sont un peu pris les pieds dans le tapis en confondant vitesse et précipitation. Le titre est agréable à lire, la sensation d’urgence est bien présente mais la sensation de trop peu l’est plus encore et c’est dommage. Ce titre aurait mérité d’être davantage développé. Bien mais peut mieux faire. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Maestros

    Résumé : Le Maestros est le plus puissant sorcier de l’univers et il vient d’être assassiné avec l’ensemble de sa descendance, enfin ça c’est ce qu’on croit, puisque l’un de ses fils « Willy » est sur terre à utiliser ses pouvoirs pour s’enrichir. Sans que personne ne l’ait vu venir il est maintenant le Maestros avec les pouvoirs que cela suppose. Si il doit se plier à ses nouvelles fonctions ça ne sera pas sans imposer son style, que cela plaise ou non. Critique : Ayant lu plus d’avis mitigés que de bons, je me suis lance dans la lecture de Maestros avec une certaines appréhensions qui se sont amplifiées avec les premières pages lors desquelles Willy offre un pénis géant à un homme en lui faisant boire une potion. A ce moment je me suis dis : la magie n’est déjà pas forcément mon truc mais si en plus elle est mixée avec ce genre d’humour, je risque de ne pas aller très loin… ». Mais j’ai quand même poussé la lecture plus loin au cas où et j’ai plutôt bien fais. Au fur et à mesure de l’avancée des chapitres mon intérêt pour le personnage et ses aventures pas si barrées que ça m’ont de plus en plus tenu en haleine. Heureusement l’humour gras du début n’est que très peu présent et l’intrigue se montre de très bonne qualité avec des rebondissements particulièrement bien trouvés et par la même occasion une critique plutôt  vraie de notre mode de vie actuel. On se rend finalement compte que le crétin du début avait patiemment attendu son heure au cas où il aurait la possibilité de monter sur le trône se présenterait, avait en fait étudié et réfléchis à tout ce qu’il pourrait faire pour corriger les erreur de son père et que son véritable désir est de proposer une vie en totale égalité pour l’ensemble des peuples. C’est cette évolution de l’idée qu’on se fait du personnage que j’ai le plus apprécié dans ce récit. Pour ce qui est des dessins, les planches fourmillent de détails et proposent des traits qui ne me bottent pas d’habitude mais que j’ai fini par oublier, voir aimer. Conclusion : Maestros est une très bonne lecture, parfois déroutante, parfois touchante et souvent attendrissante. Sullivan le présente comme le titre pour lequel il s’est le plus battu pour le faire paraître et il a bien fait de le faire. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Contro natura Omnibus

    Résumé : Il est un monde peuplé d’animaux anthropomorphes où seuls les individus d’une même race peuvent s’unir et gare à ceux qui transgressent cette lois ! La punition n’est pas anodine puisqu’ils sont exposés en tant que « Contre nature » et envoyés en redressement . Leslie, une jeune cochonne ne se sent pas bien, elle fait des rêves étranges où elle a une relation avec un tigre blanc et depuis peu elle se sent observée … Critique : Sans trop savoir pourquoi, j’étais très tenté par Contro Natura et les différents retours que j’ai pu lire ont encore accentué le phénomène, mais lorsque je feuilletais l’intégrale, mon engouement baissait légèrement : j’avais à chaque fois l’impression d’être face à un comics pour midinettes consacré à la sexualité. Après l’avoir trouvé sous le sapin, je me suis plongé dans cette aventure et j’ai très vite découvert que la chose était bien plus profonde que ce que je pensais. Dans Contro Natura il est en fait question d’acceptation de la différence, de racisme et d’homophobie, un très vaste programme qui peut être véritablement casse gueule pour un scénariste si il est mal géré. J’y ai trouvé de grosses allusions au nazisme dans la façon dont sont traités les « Contre nature » dans cet univers. Et franchement les thèmes sont parfaitement gérés, bien aidés par la fraîcheur de Leslie, le personnage principal qui se montre particulièrement touchante. Malheureusement tout n’est pas rose puisque la fin du récit se montre relativement décevante. Arrivé aux trois quarts du récits, et alors qu’on sentait clairement que le scénario pouvait nous amener vers une dinguerie, et bien on se rend compte que non. Mirka Andolfo semble avoir préférer conclure son oeuvre par un dénouement des plus classique et c’est bien dommage. Bien sûr ça ne suffit pas à faire de ce titre un navet, bien loin de là. Ca reste une réussite qui aurait pu être incroyable certes, mais une réussite quand même ! Les dessins au style cartoonesque sont absolument géniaux et contrastent réellement avec le sujet de ce comics, mais ça marche très très bien et les couleurs sont absolument magnifiques. Conclusion : Bien que très mitigé concernant ce comics à la base, sa lecture m’a convaincu ! Je reste un peu sur ma faim concernant la conclusion, mais c’est une très bonne lecture ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Black eyed kids tome 1

    Résumé : Il existe une légende selon la quelle des enfants aux yeux noir écumeraient les villes américaines demandant avec insistance à entrer chez les gens. C’est cette légende qui sert de base à B.E.K. Un groupe d’enfants aux yeux noir parcourent une petit ville tranquille en semant la mort sur leur passage. Nul ne sait comment les arrêter et encore moins ce qui les motivent, mais une chose est certaine, mieux vaut rester le plus loin possible d’eux ! Critique : L’horrifique et moi ça fait clairement deux, mais sans savoir pourquoi, à sa sortie « B.E.K » m’a fait du pied sans pour autant que je tente sa lecture. Mais je viens de passer à l’action et étrangement j’ai beaucoup aimé ce titre et ce, probablement grâce à la qualité de son écriture. C’est d’une fluidité assez dingue, on passe d’un chapitre à l’autre sans vraiment s’en rendre compte. L’auteur parvient à nous captiver alors qu’il ne nous donne que très peu d’informations sur ce qui se déroule. C’est par le biais de leur prise de contact avec une écrivaine que l’on comprends qu’ils sont en fait une race, semble-t-il extraterrestre, arrivée sur terre avant l’apparition de l’homme et qui aurait décidé de se camoufler parmi les homme dans le but de les étudier et attendre le meilleur moment pour frapper. Ce moment est venu et ces êtres se réveillent les uns après les autres laissant de nombreux morts derrière eux et ils comptent sur cette écrivaine pour laisser une trace écrite des évènements. Sans cet aspect extraterrestre peut être que le récit m’aurait lassé mais le mélange SF et horrifique a vraiment fait mouche sur moi, tout comme la fin extrêmement ouverte qui laisse notre imagination travailler pleinement. Conclusion : Alors que ce récit horrifique n’était, sur le papier, absolument pas fait pour me plaire, il en a été tout autre grâce à une écriture aux petits oignons et une bonne dose de SF. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Bloodshot Salvation Tome 2

    BLOODSHOT SALVATION TOME 1 Résumé : La fille de Bloodshot est en danger, la pauvre petite est de plus en plus malade et Magic, amère ne sait pas quoi faire. Aidée par les anciens Bloodshot, ils tentent de s’échapper d’un grave danger appelé Rampage et qui n'a d'autre but que de les anéantir pour rapporter la petite à son boss. Ninjak a peut être la solution : convaincre Ray d'aller dans le monde des morts avec sa fille afin d’y retrouver quelqu’un capable de la sauver mais le résultat est loin d'être garanti... Critique : Voilà, la fin du fabuleux run de Jeff Lemire sur Bloodshot touche à sa fin et mon dieu, quelle magnifique série il a réalisée ! Le premier tome de Bloodshot Salvation s’est terminé de façon brutale laissant entrevoir une suite au rythme fou. Avec un run d’une telle qualité, j’attendais une fin en apothéose avec une véritable conclusion quitte à fermer une possible suite. Et bien mon souhait ne s’est pas réalisé mais j’y reviendrai plus tard puisque le reste est tout à fait digne de ce que j’espérais. Ce dernier tome propose donc la fin du run mais ne se contente pas de ça puisqu’il permet aussi de compléter certains manques comme la genèse de Blood hound le génial toutou nanité de Ray ou encore de faire le lien avec les évènements découverts dans la série Rai ou dans Book of death qui se passent dans un futur bien lointain. On a clairement l’impression d’un run parfaitement complet en refermant le tome. Malheureusement je trouve que Jeff Lemire s’est laissé aller à la facilité puisque les événements semblent se résoudre trop simplement avec des ennemis battus trop vite ou trop peu combatifs. J'aurais aimé avoir de la tension avec des personnages véritablement dangereux et dont le destin aurait véritablement été en grand danger. Là clairement on ne s'inquiète pas tellement. La fin, elle, est un peu trop ouverte. Peut-être, Lemire a-t-il fait ça pour se laisser la possibilité de revenir sur le personnage un jour ou pour permettre à un autre scénariste de prendre plus simplement la relève. Si c’est le second point, c’est raté puisque Kevin Grevioux qui s'occupe à présent de la série (la qualité est tellement médiocre qu'elle a été stoppée rapidement et nous ne l'auront pas en VF), semble ne pas en avoir tenu compte. Pour ce qui est des dessins, la première partie assurée par Renato Guedes est absolument magnifique, c’est simplement une des plus belles réalisations chez Valiant ! Le reste du tome est réalisé par Doug Braithwaite qui nous offre toujours un travail pointu et dynamique. Conclusion : Le grand et fabuleux run de Jeff Lemire se termine de façon convaincante même si la fin manque de punch et d’audace. Bloodshot Reborn, USA et Salvation forment une série marquante qui fait déjà partie des incontournables du comics moderne. A lire sans modération !!!! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Série : Klaus Tome 1 et 2

    Tome 1 : Résumé : Klaus est un trappeur itinérant qui se rend à Grimsvig pour vendre ses peaux de bêtes. Il y a bien longtemps qu’il ne s’y étais pas rendu et le village semble avoir bien changé depuis sa dernière visite. A l’époque le village était festif et ses habitant extrêmement accueillants mais un tyran au nom de Magnus a changé tout cela. Les enfants sont privés de jouets et l’ensemble des hommes travaillent jour et nuit dans les mines. Perturbé par cette situation et malmené par les soldats de la cité, Klaus décide de prendre les choses en main. Et si c’était ainsi qu’était née la légende du père Noël ? Critique : Etant un grand amoureux de Noël, j’ai décidé de ne pas acheter Klaus à sa sortie le 14 Novembre et d’attendre de le découvrir sous le sapin pour le lire en étant dans l’ambiance. Grant Morrison a pris le parti de transformer la légende du père Noël en aventure fantastique et si j’ai pu lire des avis critiquant cette décision, de mon côté cet aspect m’a particulièrement séduit. Le côté fantastique transpire dès le début et si on peut craindre une disparition des symboles du père Noël en fait il n’en est rien, bien au contraires. Certains symboles ont d’ailleurs été intégrés de manière particulièrement intelligente comme les couleurs du père Noël. Le rouge et le blanc sont des couleurs instaurées par Coca Cola et dans ce récit ces couleurs trouvent des origines liées à la cité de Grimsvig. Klaus est un grand gaillard au coeur tendre qui ne supporte pas les injustices et il compte bien s'occuper de Grimsvig avec l'aide de sa magnifique louve d’un blanc immaculé. Klaus a des valeurs très fortes et s’insurge de voir un homme malhonnête priver les enfants du royaume de jouets en les distribuant à son fils impossible à satisfaire.A côté de ça on découvre un récit bien construit et passionnant à découvrir qui nous promène entre féérie, chasse à l’homme et combats haletants ! Ce superbe titre est merveilleusement illustré par les planches de Dan Mora, un bonheur ! Les paysages sont absolument sublimes, mis en valeur par une colorisation aux petits oignons. Conclusion : Klaus est la lecture idéale en période de fêtes, mais son côté fantastique en fait également une très bonne lecture pour toute l'année. En tout cas c'est mon dernier coup de coeur de l'année 2018 ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : Après avoir été retenu prisonnier par les luniens pendant des années Klaus est de retour sur terre mais son répit va être de très courte durée. La sorcière de l’hiver et son armée de bonshommes de neige robots construits en bois magique veut sa peau. Comme si cela ne suffisait pas, une grande marque de soda souhaite faire de Noël une marque purement commerciale et ce n’est autre que le double maléfique de Klaus qui est aux commandes. Noël est en danger et seul Klaus a le pouvoir de tout arrêter. Résumé : J’ai reçu le tome 1 de Klaus à Noël en 2018 et étant un grand amoureux de ce moment de l’année, j’ai pris un plaisir fou à lire ce comics. L’ambiance fantastique de cette version de Santa Claus est juste géniale et ultra prenante. Quand j’ai appris qu’une suite était en cours d’écriture j’ai vivement espéré une suite directe. Noël 2019 vient d’avoir lieu et j’ai donc reçu le tome deux en cadeau et l’ai lus dans la foulée pour profiter à fond de l’ambiance. Malheureusement la première déconvenue ne se fait pas attendre : Les évènement du volume se déroulent des années après ceux du premier tome soit à notre époque. Aurevoir donc l’ambiance fantastique ! La seconde déconvenue arrive un peu plus tard quand je découvre qu’il n’y a pas un mais deux récits différents. Le premier récit concerne la sorcière de l’hiver qui souhaite capturer et forcer Klaus à fabrique de nouveau pantins dans le but d’anéantir le monde des hommes, responsable du réchauffement climatique et donc de la fonte de son empire fait de glace. Le second récit nous présente une ville où il est tous les jours Noël et où les touristes finissent par être kidnappés par de faux père Noël à qui on a lavé le cerveau pour finir dans le même état qu’eux. On apprend très vite qu’une marque de soda se cache derrière tout ça et que c’est un double maléfique de Klaus qui en tient les rennes. Les deux histoires sont sympathiques à lire le jour de Noël et son vraiment d’actualité en ce qui concerne leur sujet de fond mais il est difficile de tenir la comparaison face au premier volume qui était rempli de magie et qui présentait le même type de récit que le dessin animé « klaus » proposé par Netflix. J’ai eu l’impression que Grant Morrison n’avait pas tellement d’idée pour une suite mais que devant l’enthousiasme général il a pondu deux petits récits, faute de mieux. Au final on lit le tome très rapidement sans en retenir grand chose, j’ai même déjà oublié leur dénouement. La partie artistique est toujours assurée par Dan Mort qui propose à nouveau un travail fantastique. Conclusion : Ce tome deux de Klaus ne vaut vraiment pas le premier qui avait une âme en plus mais reste tout de même une sympathique lecture de Noël si on fait abstraction du récit précédent. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. 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  • Green Valley

    Résumé : Les chevaliers de Kélodie sont d'incroyables guerrier dont les aventures sont contées de toutes parts tant elles sont incroyables. Leur courage est sans pareil, affronter trois cent ennemis à seulement 4 ne leur fait pas peur, bien au contraire. Cependant un jour ils tombent sur une horde de barbares vicieux qui s'apprêtent à leur faire connaitre le goût de la défaite. Acculés, ils leur est demandé de sauver le village de Green Valley, victime d'un mage terriblement puissant dont il est dit qu'il se sert de dragons. Les chevaliers ne s'en doutent pas encore mais ils s'apprêtent à vivre une aventure épique se situant aux confins du réel. Critique : J'ai pas mal hésité avant d'oser tenter ce comics. Etant un grand amoureux de l'époque moyenâgeuse, le fait de feuilleter ce comics et de voir des hommes se battre avec des dinosaures m'a un peu refroidit et j'ai fais l'erreur de ne pas lire le résumé tout de suite. En fait ce titre est un savant mélange de récit "historique" et de pure science fiction et c'est particulièrement audacieux et peut être même inédit. Les deux premiers chapitres sont on ne peut plus normaux avec les ingrédients type d'un récit historique parsemé de quelques traits d'humour bien placés. C'est à partir du troisième chapitre qu'on se rend compte que quelque chose déconne sans pour autant se douter de ce qui se passe réellement. Je ne vous en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de la découverte. Ce qui est certain c'est que Max Landis réussi avec brio à mélanger les genre tout en se payant le luxe d'ajouter quelques petites touches d'humour parfaitement placées. Le résultat est un comics épique faisant office de véritable bol d'air frais grâce à une belle originalité. Vous l'aurez certainement compris, j'ai eu un grand coup de coeur pour Green Valley. Le scénario est parfaitement servi par les planches de Giuseppe Camuncoli au sommet de son art et qui nous offre des dessins incroyablement dynamiques et des visages très expressifs donnant de la vie au titre. Conclusion : Green Valley est un titre particulièrement original puisque parfait mélange entre récit historique et récit de science fiction.   Ce comics ne vous laissera pas de marbre c'est certain ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Donjons et Dragons T1 : La légende de drizzt

    Résumé : Les Elfes Noir sont des créatures agressives et impitoyables vivant dans l’Outreterre, divisés en familles se disputant constamment la moindre place dans la hiérarchie. Mais un jour nait le petit Drizzt qui d’emblée montre une certaine différence et une grande force de caractère, mais dans ce monde la différence n’a pas sa place. Cependant une chose est certaine: la légende de Drizzt est belle et bien en route ! Critique : Comme beaucoup je connaissais Donjons et Dragons au moins de nom grâce à un ami ou à la série Big bang Theory où il en est souvent fait mention. Peu attiré par ce genre de jeux, je n’ai jamais cherché à aller voir ce qui se cachait sous ce nom. Mais lorsque j’ai appris que Hi comics re-publiait cette série je me suis dis qu’il était peut être temps de se pencher sur cet univers et je dois avouer que je ne regrette pas. Le récit nous présente l’histoire du grand guerrier Drizzt, un elfe noir qui dès sa naissance a été chassé par les siens à cause de ses différences qu’elles soient physiques ou idéologiques. Chez les elfes noir les femelles dominent d’une main de fer et traitent les mâles comme des êtres sans cervelle et tout juste bons à servir de chaire à canon (façon de parler vu qu’ils n’ont pas de canons). Dès le départ, Drizzt se sent à part et ne s’intéresse que très peu aux guerres de familles déchirant son peuple. C’est lors d’une expédition ayant pour but d’éliminer des elfes blanc que son destin va basculer, faisant de lui un pariat. Mis dans le bain dès les premières pages on apprend à connaitre le gentil petit Drizzt et on l’observe devenir un grand et respectable guerrier tentant de trouver sa voie dans ce monde fait de violences et de trahisons. J’ai beaucoup aimé ce récit grâce à ce personnage ultra attachant et y ai trouvé une certaine morale sur l’acceptation de la différence et le fait de persévérer afin de trouver sa voie sans se laisser déstabiliser par les différents obstacles que l’on peut trouver sur son chemin. Vous trouverez également une multitude de combats plus ou moins épiques suivant les situations mais toujours très bien présentés ainsi qu’une multitude d’espèces ou tribus. La légende de Drizzt est très touchante et même particulièrement émouvante à sa conclusion. Ce titre restera un de mes plus gros coups de coeur de l’année 2018. Au dessin on trouve le coup de crayon de Tim Seeley qui nous offre un style qui me fait beaucoup penser à ce qui se faisait dans le début des années 2000. L’ensemble est très propre et plaisant à observer. Conclusion : La légende de Drizzt est un récit particulièrement touchant et plein d’action parlant d’un individu différent des siens et cherchant à survivre dans un univers où le danger est partout. Clairement c’est un de mes plus gros coup de coeur de l’année 2018. J’ai tellement hâte de découvrir la suite ! Thomas Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Unity

    Résumé : Unity c'est un peu l'équivalent des Avengers chez Marvel. L'équipe est constituée par Toyo Harada dans le but de combattre X-O Manowar qui venait d'arriver sur terre et cherchait à prendre possession de la Roumanie. Les russes ne voyant pas d'un bon œil cette situation, il menacent rapidement de lancer l'arme nucléaire, il fallait donc arrêter Aric. Mais l'équipe va très rapidement se rendre compte des véritables intentions de Harada et se retourner contre son créateur. Critique : Attendue depuis un certain temps par de nombreux fans, l'intégrale Unity est enfin entre nos mains pour notre plus grand bonheur. Plutôt que de proposer un long récit, cette intégrale met en avant une série de différentes histoires sur l'équipe de Valiant. Une partie du tome devra d'ailleurs être lue à la suite des deux premières intégrales X-O Manowar puisque l'intégrale reprend le début du récit du premier volume consacré à X-O puis propose des récits complémentaires qu'il sera difficile d'apprécier sans avoir lu les aventures d'Aric. Pour ce qui est du reste on a droit à une très bonne partie avec le Dr Silk qui se montre particulièrement prenant et intense. Ce récit m'a d'ailleurs rappelé avec force ce qui me fait aimer l'univers Valiant. L'éditeur fait faire des choses à ses personnages que ni Marvel, ni DC n'oseraient. Par ailleurs vous pourrez lire des zooms sur les membres de l'équipe et notamment sur Livewire, un personnage que j'affectionne particulièrement. Si ces différents récits solo semblent sortis de nulle part, ils prendront leur sens avec le récit suivant qui concerne l'un des chasseurs d'armure. La dernière histoire confronte cette fois-ci, l'équipe à un nouvel ennemi particulièrement agaçant appelé Belliciste. Ce personnage ne sait pas se taire et balance sa science avant chaque confrontation, on a rapidement envie de la baffer ! Mais ce récit est vraiment bien construit et met très bien en avant le bon fonctionnement de l'équipe Unity. En bref, que l'on ai lu certaines parties des histoires proposées ou non, cette intégrale est extrêmement plaisante à lire et propose des parties inédites qu'il aurait été dommage de ne pas publier Petite mention spéciale à la partie présentant Faith qui comme à son habitude apporte un sacré vent de fraîcheur. Ici on apprend plus sur son enfance passée à lire des comics en librairie. D'ailleurs on pourra retrouver des clins d'œil à Thor, Superman et compagnie dans ce petit chapitre. Conclusion : Cette intégrale consacrée à l'équipe de super-héros de l'univers Valiant était attendue par beaucoup de lecteurs et si certains râleront de retrouver des chapitres déjà publiés ailleurs, ceux qui ne les ont jamais lues seront très heureux qu'on leur propose une chronologie leur permettant de tout comprendre. Merci Bliss ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Brigands et dragons T1

    Résumé : Luvander est une jeune aventurière qui courre depuis bien longtemps après l’argent, mais à chaque fois elle rate son coup. Un soir elle tente d’arnaquer un groupe d’aventuriers au jeux de carte dans une taverne. Pas forcément très discrète, ses camarades de jeux repèrent sa tentative et alors qu’ils cherchent à se venger un étrange évènement se produit : un jet de flammes semblant tout droit sorti de la jeune femme embrase l’établissement et lui donne une opportunité de fuite. En pleine déroute, elle tombe sur un petit groupe ayant à sa tête le prince Aki, héritier de l’empire des Sables Ecarlates à la recherche d’aventures épiques et d'une grotte remplie d'or. Critique : Brigands et dragons c’est un peu la petite surprise du moment. C’est un récit d’aventure écrit pour toute la famille. Ici point d’injures et de violences trop présentes, vos bambins pourront lire ce récit sans faire de cauchemars ou sans essayer de reproduire ce qu’il a vu à l’école. Mais les adultes peuvent également trouver leu compte grâce à une aventure bien ficelée et ne manquant pas d’intérêt. Vous l’aurez sans doute remarqué grâce au titre, ce comics cherche très clairement à faire référence au jeu de rôle Donjons et dragons. Vous trouverez aussi ce qui fait les lettres de noblesse du genre fantastique c’est à dire quête, nains, dragons, princes etc. Si vous aimez les oeuvres de Tolkien, ce comics est fait pour vous. Ces différents éléments ne sont pas les seuls à être d’intérêt majeure puisque Luvander , l’héroïne est un personnage très intéressant grâce à une personnalité bien trempée mais aussi à un certain mystère sur son passé et ses capacités. Si ce premier volume ne nous permet pas d'en apprendre beaucoup à ce sujet, nul doute que le second rectifiera ce point. Cet ensemble fait de Brigands et dragons une oeuvre très rafraichissante à découvrir ou à faire découvrir en cette fin d’année. Galaad renforce d’ailleurs cette atmosphère rafraichissante avec un dessin tout en rondeurs et en simplicité très plaisant à regarder bien que ça ne soit pas un style qui me botte à la base. Pour finir, la fin du tome est marquée par un cliffhanger juste dingue donnant une folle envie de dévorer le tome deux attendu en 2019. Conclusion : Brigands et dragons est un comics incontournable pour tout amateur de fantasy que que petits et grands pourrons dévorer sans modération. Vivement le tome deux ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Hexed

    Résumé : Lucifer - de son vrai nom Luci Jenifer Inacio Das Neves - est une voleuse professionnelle talentueuse chargée de missions pour le moins périlleuses : le vol d’artefacts magiques à des démons de l’au-delà. Afin de payer une ancienne dette, elle accepte un jour le job de trop, libérant sans le vouloir un homme malveillant qui va mettre le feu aux poudres, n’hésitant pas à faire dans les dégâts collatéraux et à attiser la haine d’une ennemie surpuissante. Pour rétablir la situation et sauver une vie menacée par sa faute, Lucifer doit déployer ses talents et jouer avec sa vie. Critique : Il s’agit de mon plus gros coup de coeur de cette année ! J’ai littéralement dévoré cette édition intégrale et envisage même de la relire très prochainement. Il y a du rythme, de l’action, des personnages hauts en couleur, et les planches … oh la la que le dessin est splendide ! Lucifer est un personnage complexe : derrière la voleuse intraitable qui garde la tête froide en toutes circonstances, se cache une jeune femme sensible ne reculant devant rien pour protéger ceux qu’elle aime (mais attention n’allez pas leur dire qu’elle fait dans le sentimental hein, c’est une femme pudique, pas tellement calibrée pour les marques d’affection). Sa puissance et ses ressources sont à chaque page une découverte supplémentaire. J’ai aussi particulièrement apprécié le personnage de la Catin, petit surnom - très affectueux n’est ce pas ? - attribuée à la gardienne des Secrets. Vous êtes à la recherche de la vérité ou d’une réponse sur l’avenir ? La catin sait tout mais attention ! Avec elle, le savoir se marchande et ce n’est pas donné. Son personnage haut en couleur laisse comme pour Lucifer présagé un lourd passé et une charge énorme d’autant plus que la malédiction de son poste est de ne jamais pouvoir trouver la réponse au savoir qui lui est le plus cher. Conclusion : Une épopée pleine de rebondissements, des dessins somptueux .. C’est donc un très bel omnibus que nous offre Glénat, que je ne peux que vous conseiller vivement si vous aimez l’action et le surnaturel.. Allez hop filez donc chez votre libraire préféré, bon moment de lecture en vue ! Maéva Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Savage

    Résumé : Il y a 15 ans Ronnie, Kevin et leur jeune enfant se rendent aux Etats unis pour commencer une nouvelle vie. Kevin est footballeur, Ronnie est mannequin et leur fils en est à un moment de sa vie où il met tout ce qu’il trouve dans sa bouche. La carrière de Kevin est en perte de vitesse et ce voyage est sensé la booster mais malheureusement pour eux, leur avion connait une panne et doit se poser en catastrophe près d’une ile. Mais si cette dernière semble être particulièrement paradisiaque, ses nouveaux habitants vont bientôt découvrir que la réalité est tout autre… Critique : Les scénarios où les occupants d’un avion se retrouvent piégés sur une île perdue au milieu de nulle part après un crash ne manquent pas. Les exemples qui me viennent immédiatement en tête sont le film « Seul au monde » avec Tom Hanks et la série « Lost : les dispoarus ». Mais aucune de ces deux histoires ne proposent une île habitée par des dinosaures ! Et croyez moi ça change totalement les techniques de survie ! Ce comics est l’exemple type de récit qu’un scénariste peut écrire lorsque son éditeur lui donne carte blanche et B.Clay Moore s’est clairement fait plaisir. On suit la survie de la petite famille sur l’île grâce à une alternance de flashbacks et de moments présents, malheureusement le lapse de temps entre le crash et la conclusion est un peu trop court : la fin arrive un peu trop vite à mon goût et donne l’impression d’avoir été faite dans la précipitation. Le grand nombre de pages sans texte accentue d'ailleurs cette sensation de vitesse. Malgré ce défaut, le récit est très plaisant à lire et malgré la rapidité du récit. On a quand même le temps d’avoir un certain intérêt pour les personnages. Pour l’instant « Savage » est un one shot qui n’a aucune connexion avec le reste de l’univers Valiant mais sait-on jamais, cela pourrait très bien changer. La partie dessin est assurée par Clayton Henry et Lewis LaRosa qui nous offrent des planches aux petits oignons accompagnées de bonus nous présentant en détail l’évolution du dessin accompagnée des commentaires des artistes. Merci à Bliss Comics d’avoir intégré ces bonus à cette édition de Savage. Conclusion : Savage est avec Britannia l’un des titres hors continuité de l’univers Valiant. Même si le titre semble avoir été écris en accéléré j’ai passé un très bon moment de lecture et je suis assez curieux de voir si KJ sera réutilisé dans le futur. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Review LADP : The delinquents

    QUANTUM & WOODY TOME 3 QUANTUM & WOODY MUST DIE Résumé : Lors de sa longue vie, Armstrong a été un vagabond. Lors d'une aventure en compagnie du roi des vagabonds, celui-ci est touché par une balle et confie leur trésor à Armstrong : une peau de fesses sur laquelle a été tatouée une carte censée mener à un trésor. Malheureusement Armstrong n'est pas quelqu'un de soigneux et il finit par perdre une moitié de la carte. Quantum et Woody, eux, sont toujours à la recherche de contrats. Un jour, les deux compères reçoivent une demande d'un riche gourou. Il possède la fameuse moitié de carte perdue et est prêt à mettre le prix pour qu'ils la ramènent. Rapidement, Archer et Armstrong sont avertis que deux hommes bizarres cherchent leur moitié de carte... Critique : Quantum & Woody et Archer et Armstrong, les deux duos déjantés de Valiant sont de retour dans une aventure commune. N'ayant pas été un grand fan de la saga Quantum & Woody, j'appréhendais un petit peu de lire ce tome en espérant que le duo Archer et Armstrong apporterait un peu de stabilité. Dès le départ, le tableau est planté : après avoir reçus l'hospitalité d'un fermier et de sa femme et après avoir fricoté avec cette dernière, Armstrong et le roi des vagabonds se font chasser à coup de fusil et c'est lors de cette fuite qu'Armstrong se voit confier la fameuse peau de fesses. Ce récit commence donc sur les chapeaux de roues et ne perd à aucun moment en intensité. La confrontation entre les deux duos est très intéressante à suivre et chacun apporte l'autre, mais on ne va pas se mentir, ça bénéficie majoritairement à Quantum et son frère qui sont beaucoup moins lourdingues. Ce titre, à défaut d'être passionnant, est très dynamique et rafraîchissant à lire. C'est typiquement ce qu'il faut lire quand on ne veut pas se prendre la tête ! Dans la même lignée que le jeu pour apéritif vendu avec ce comics, l'équipe créative nous propose quelque chose d'inédit (du moins à ma connaissance) : Composer nous même une des scènes de fin du récit. Pour le faire on dispose d'une grande case avec un décor et c'est donc à nous d'ajouter les personnages où on souhaite après les avoir découpés. J'ai trouvé cette idée absolument géniale ! Le seul souci c'est que le verso de cette page n'est pas blanc. Résultat, si vous découpez les personnages vous perdez les cases se trouvant derrière. Il est probable que Bliss ait pensé que peu de gens prendraient le risque de défoncer leur comics à coup de ciseaux , ce qui est probablement vrai mais je pense qu'il aurait été sympa de laisser l'option à certains. Côté dessin on retrouve le coup de crayon de Kano qui offre une véritable ambiance à ce comics. Je ne cours pas spécialement après ce style mais je l'ai tout de même bien aimé. Conclusion : Ce comics est un petit bol d'air frais notamment grâce à ses deux duos et à son scénario quelque peu farfelu. Le jeu de société pour apéro vous fera également passer un bon moment avec vos amis. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Providence

    Résumé : Nous sommes à New York, en 1919. Robert Black est journaliste pour le New York Herald et rêve d’un jour publier une grande enquête sur les dessous de l’Amérique. Afin de combler une demi-page du journal, on envoie Robert rencontrer le Docteur Alvarez qui aurait écrit un papier sur une étrange vague de suicide parmi les lecteurs de Sous le monde. Intrigué par les propos du vieux médecin, il part à la recherche d'une société secrète et d'un mystérieux recueil alchimique, loin de se douter que son enquête va le mener auprès de personnages pas toujours très recommandables et dans des situations inconfortables … Critique : J’étais très curieuse de me plonger dans ce comics à la lecture de son pitch. Malheureusement je n’ai pas réussi à m’y projeter. L’enquête est interessante, tout autant que peut l’être le personnage principal. Mais le récit m’a un peu perdu : il manquait de clarté à mon goût et les personnages rencontrés m’ont mise très mal à l’aise, renforcé par un dessin très réaliste mais quelques peu lugubre ... Dans Providence, Alan Moore tient à rendre un hommage flamboyant à l’univers de H.P Lovecraft, grande figure de l’horrifique et modèle pour des auteurs contemporains tels que King. Il faut savoir que les oeuvres de Lovecraft sont issues de son univers onirique, véritable reflet des cauchemars dont il souffrait quotidiennement. On comprend donc l’ambiance qu’Allan Moore à souhaité reproduire : tendue, angoissante de manière très latente, tintée de surnaturel et de démons d’outre monde. Grand fan de cet artiste (il avait également écrit Neonomicon en son honneur), Alan Moore a passé de nombreuses années à confectionner Providence dont le titre fait référence au lieu de vie de H.P Lovecraft. Je n’ai jamais été attiré par les livres de Lovecraft, les trouvant trop sombres et « dérangés » à mon goût. Je pensais que Providence serait une bonne manière de m’y accoutumer, afin de développer une culture générale s’y référent. Et bien mauvais plan ! Je pense qu’il faut être coutumier de Lovecraft pour apprécier Providence, ce sans quoi l’oeuvre peut être vite dérangeante et décousue. J’ai lu dans certaines critiques sur internet que ce sentiment de flou était voulu et assumé, le lecteur pouvant comprendre l’oeuvre seulement lors de son dernier chapitre. Si je suis coutumière de thriller et d’horrifique, où souvent on pense avoir compris pour devoir tout réinventer à la fin du volume, le fait d’être aussi déroutée durant tout le volume a été pour moi une expérience pas très agréable. Conclusion : Pour autant, je pense que c’est une affaire de goût et que Providence, pour un oeil avisé peut être une oeuvre magistrale. Alors si vous aimez l’univers de Lovecraft, qu’être complètement désorienté par un auteur ne vous gêne pas et que lire de grandes parties de texte pur ne vous dérange pas, alors allez y et n’hésitez pas à me donner votre avis ! Personnellement je n’ai pas pu aller au delà de la moitié. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : X-O Manowar Tome 2

    X-O MANOWAR TOME 1 X-O MANOWAR TOME 3 (FIN) Résumé : Alors qu'Aric aspirait à un vie tranquille sur la planète Gorin, il a d'abord été rattrapé par une guerre entre les peuples vivants sur cette planète. Contraint d'y prendre part, il décide d'abord de ne pas faire appel à son armure mais les événement vont finalement le pousser à changer son fusil d'épaule. Alors qu'il n'a d'autre motivation que d'apporter une paix durable à ces peuples, notre ami Wisigoth va rapidement se rendre compte de la difficulté de la tâche et que si on si prend mal, cela peut apporter plus de mal que de bien. Critique : Le tome 1 de cette nouvelle série consacrée à Aric de Dacie nous avait laissé avec un suspense assez difficile à tenir laissant présager de sacrés évènements pour la suite des évènements. Et l'impression laissée était la bonne puisque nous découvrons Aric sur le point de lancer une attaque de grande envergure sur le palais de l'empereur de la planète Gorin. Cet évènement permet au personnage de changer de statut puisqu'il parvient à renverser l'empereur et à prendre sa place. Outre ce changement majeur sur sa situation, ce tome nous apporte un éclaircissement quant aux évènements l'ayant poussé à quitter la terre et je dois dire que c'est particulièrement bien trouvé, logique et touchant. J'ai également apprécié l'arrivée de nouveaux personnages qui, comme l'indique Matt Kindt dans les bonus, sont clairement inspirés de personnages Star Wars. Ils sont assez badass et bien écrits mais je trouve qu'ils ne restent pas assez longtemps. On sent très clairement que Matt Kindt s'éclate à écrire ce récit pour lequel il a eu carte blanche et les événements qu'il réserve à Aric nous permet de vraiment se mettre à sa place et à en apprendre plus sur sa personnalité qui change sensiblement par rapport à ce qu'on a pu découvrir dans la série précédente. Autre gros point fort de ce tome, le dessin qui est assuré à peu près pour moitié par Clayton Crain, un artiste que j'ai découvert grâce à la série Rai et qui nous propose une fois encore des planches absolument magnifiques. Les autres dessinateurs Renato Guedes, Ryan Bodenheim et Ariel Olivetti nous proposent eux aussi des planches absolument sublimes même si les styles sont radicalement différents. Conclusion : Ce tome deux est un gros coup pour moi, et maintient la série comme étant une véritable valeur sûre de l'univers Valiant. Tout comme le tome deux de Harbinger Renegade, ce tome nous amène directement à Harbinger Wars 2. Mais rassurez vous, contrairement à la première série citée, X-O aura bien droit à un tome 3 ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Review LADP : Eternity

    DIVINITY TOME 3 OU INTÉGRALE DIVINITY Résumé : Suite aux évènements passés (Divinity tome 3), Divinity fait le tour de ses camarades pour s’assurer qu’aucune anomalie ne persiste avant de trouver un peu de tranquillité auprès de Myshka. Peu de temps passe avant qu’elle ne lui annonce qu’elle est enceinte, une merveilleuse nouvelle pour lui qui n’a pas connu sa première fille. Mais quelque temps plus tard, un matin au réveil, leur enfant a disparu. Plus aucune trace de lui. Divinity se lance alors à sa recherche et tombe sur une piste dans un lointain univers où tout est différent et où l’équilibre entre deux forces vient tout juste d’être perturbé. Myshka et lui partent alors à sa recherche sans savoir à quoi ils feront face. Critique : Matt Kindt est de retour après une trilogie Divinity particulièrement remarquable. Ici nous retrouvons les protagonistes juste après la fin de Divinity tome 3 avec un prologue très réussi où Divinity fait le tour de ses amis pour voir comment ils se portent et si les dernières anomalies ont disparu. Ce prologue permet à de nouveaux lecteurs de découvrir et d’apprécier ce one shot sans avoir à lire Divinity au préalable même si cela serait un plus. Le nouveau récit de Matt Kindt fait revenir les deux personnages dans la zone de l’Inconnu, cette même zone qui leur a donné leur pouvoir. Leur but est de retrouver leur enfant disparu et cette quête nous permet de découvrir un univers à la fois grandiose , riche en couleurs et barré. Les personnages vivant dans cette zone sont extrêmement variés et dignes des plus grands récits de SF. Le scénario est particulièrement prenant et met son personnage principal dans une situation particulièrement délicate où il vient à réfléchir à ses actes et ses conséquences sur ce vaste univers. Plus qu'un simple one shot, ce tome semble poser les bases d'une potentielle nouvelle série, ce qui est particulièrement enthousiasmant étant donné le talent du scénariste. Si la conclusion de ce récit peut paraître un peu facile et rapide, il n’en reste pas moins extrêmement plaisant à découvrir grâce aux personnages et à un univers extrêmement riche qui je l’espère reviendra dans un futur proche. Graphiquement, Eternity reste dans la lignée de la trilogie précédente grâce à Trevor Hairsine qui nous offre un univers particulièrement beau et imaginatif et riche en couleurs. Conclusion : Si vous avez aimé Divinity, vous adorerez Eternity. Si vous ne connaissez pas la première, vous pouvez parfaitement lire ce one shot. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

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