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487 éléments trouvés pour «  »

  • Orc stain Tome 1

    Résumé : Depuis des millénaires les orcs de toutes les contrées n’ont su faire qu’une seule chose : se mettre sur la tronche à la moindre occasion par amour de la « bastouille » ou par simple intérêt. Bien sûr dans l’histoire, ils ont bien réussi quelques fois à s’unir quelques secondes pour un intérêt commun avant que leur naturel revienne à la charge. Enfin ça c’était avant l’arrivée du grand Orctsar. Il est le premier à avoir réussi à réunir l’ensemble des orcs durablement pour un intérêt commun : mettre la main sur le chibre divin. Malheureusement pour lui, un oracle vient lui annoncer qu’un orc borgne serait susceptible de ruiner son empire. Une vaste chasse à l’homme est alors lancée dans toutes les contrées. Critique : Orc Stain c’est un peu l’ovni du moment. Prenez des créatures légendaires connues pour leur violence, leur vulgarité et leur cupidité, intégrez les dans un univers riche en couleurs où le sexe masculin (gronche) est un véritable signe de richesse ( découpé en tranche il devient des piaces, la monnaie des orcs) et saupoudrez le tout d’un langage fleuri et très largement abrégé et vous obtenez un univers surprenant, bien développé et riche en aventures. Ce n’est clairement pas le type de récit ou de dessin qui m’attire habituellement mais la récente review de Sonia (Comics have the power) m’a poussé à aller le feuilleter chez momie Dijon. Ayant envie de découvrir une lecture différente de celles que j’ai l’habitude de dévorer je me suis laissé tenter. Etrangement c’est la partie graphique qui m’a le plus donné envie de prendre ce récit malgré des traits qui d’habitue ont plutôt tendance à me faire fuir. En fait, ce qui m’a le plus séduit c’est la colorisation absolument magnifique faite de dégradés vert / rouge ou bleu / rouge. Mais le récit a-t-il tenu ses promesses ? Et bien oui. On est rapidement plongé dans l’univers avec des dialogues abrégés (un peu difficiles à appréhender au début) et riches en expressions particulièrement explicites. Les personnages, bien que terriblement laids, violents et vulgaires se montrent assez rapidement drôles et attachants grâce à leur naïveté et leur manque d’adresse. Un peu à la manière des Gremlins ayant reçus de l’eau : ils sont moches, on sait que ce sont de vraies saloperies mais on ressent tout de même un certain attachement pour eux. L’omniprésence de l’attribut masculin que ce soit graphique ou textuelle pourra probablement être jugée un poil exagérée, mais heureusement l’intérêt de l’intrigue et la personnalité des personnages permet de passer outre. En guise de bonus, paperback nous propose un petit guide nous proposant la description de certains types d’orcs ainsi qu’un tutoriel pour transformer un bronche en piaces. Un petit encart est également là pour expliquer certaines expressions mais l’emplacement n’est pas idéal car sur la dernière page du récit. Un emplacement au début aurait été plus judicieux pour éviter tout spoil. Conclusion : Orc Stain ne plaira malheureusement pas au plus grand nombre, mais la richesse et l’intelligence de son univers séduira les lecteurs ayant soif de lectures différentes et atypiques. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Ninjak Tome 5

    (Tomes simples) (Intégrale) NINJAK TOME 4 RAPTURE Résumé : Collin King a tout perdu, son château est détruit, sa fortune s’est envolée et pour couronner le tout, un parasite venu du monde des morts semble avoir élu domicile dans son cerveau. Sa mission est claire : trouver un moyen de contrer cet atroce parasite pour éviter la folie. Critique : La série touche à sa fin avec un double tome. En effet, au lieu de proposer un tome 6, Bliss a préféré regrouper les derniers chapitres dans un cinquième tome particulièrement fourni. Ce tome nous propose deux histoires totalement indépendantes l’une de l’autre. La première nous présente Ninjak victime d'un parasite le forçant à traverser le monde des morts ainsi que le temps pour trouver un moyen de s'en débarrasser. La seconde pousse Ninjak à faire équipe avec ses pires ennemis pour vaincre un ennemi surpuissant. Autant vous le dire tout de suite, aucun des deux récits ne va l'épargner ! J'ai particulièrement apprécié ces deux récits qui au passage peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre, les évènements présentés n'ayant pas de liens directs. Je trouve que cette série se termine beaucoup mieux qu'elle n'a commencé, en tout cas j'ai été bien plus sensible aux intrigue proposées dans les derniers volumes. Le second récit de ce double tome m'a beaucoup plu puisqu'il permet d'approfondir la relation particulièrement compliquée que Ninjak entretient avec Roku, une intrigue lancée lors du premier tome de la série et dont il me tardait d'en savoir plus. Mais une chose est sûre, je lirais à nouveau cette série pour lui donner une seconde chance et vous ferais part de mes impressions afin que vous puissiez faire la différence. Côté dessins les styles sont assez variés en fonction des artistes en charge de tel ou tel chapitre mais l'ensemble est très cohérent et ne choque pas lorsqu'on passe d'un chapitre à l'autre. Conclusion : Ce dernier tome de la saga Ninjak finit en beauté une série qui aura eu un peu de mal à se lancer mais qui a su trouver un rythme intéressant et des intrigues prenantes après quelques chapitres. Vous aimez James Bond ? Vous aimez les Ninjas ? Foncez commencer cette série ! Thomas Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Puzzle

    Résumé : Dans le monde fermé des chasseurs de trésor, « Paranoïa » est le Graal ! Un jeu grandeur nature promettant le grand frisson avec 300 000 euros à la clé pour le vainqueur. Ilan et Chloé font parti des 8 chasseurs à avoir été sélectionné. Seulement quand dès la deuxième règle, la mort d’un participant est annoncée, Ilan est pris de doute, s’agit-il toujours bien d’un jeu ? Critique : Bon alors, petite explication de départ, cette BD est signée Franck Thilliez. Et Franck Thilliez, pour moi c’est le dieu du thriller ! Chacun de ses romans est percutant et me tient en haleine pendant des jours et des jours au point de ne plus simplement suivre les péripéties d’un personnage en pleine errance, mais que cela soit moi qui me prenne à supplier le protagoniste d’aller plus vite pour enfin que la vérité soit faite et que la pression retombe. Un talent inouï qui, s’il a essuyé nombre de critiques cet été, est pour moi signe d’un génie sans pareil ! Du coup quand a été annoncé l’adaptation de l’une de ces oeuvres en BD, je ne pouvais que me précipiter chez mon libraire préféré ! Je n’avais pas lu Puzzle en roman, car il fait parti des quelques romans hors continuité que je me réservais pour plus tard, trop avide de suivre les aventures des protagonistes récurrents de l’auteur dans ses autres oeuvres. Le voir donc sortir en BD était la bonne occasion de me plonger dans un nouveau récit. Bien m’en ai pris, puisque j’ai passé un moment de grand frisson et ai dévoré le volume en moins d’une demi-heure ! Du suspens, de l’angoisse, et une trame ficelée à la perfection , non vraiment on y retrouve bien la pâte Thilliez que j’aime tant ! Côté dessin par contre, autant vous prévenir, c’est pas franchement le coup de crayon du siècle … des traits simplistes qui font je trouve perdre un peu du mordant de l'histoire. La colorisation se résume à une palette de 3 couleurs (du blanc, du noir, du bleu) et là encore ... Je n'adhère pas franchement. Mais autant en général un trait malhabile peu me rebuter totalement de lire un titre, autant ici, l’intrigue était tellement prenante que j’ai fini par en oublier ce petit fiasco. Conclusion : Ainsi chers amis, si vous êtes lecteur de Franck Thilliez mais craignez que l'essence de son génie n'est pas déteint sur ces planches, rassurez-vous, vous pouvez osez franchir le pas des bulles, qui sait, pour la première fois ? Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Harbinger Renegade Tome 2

    HARBINGER RENEGADE TOME 1 HARBINGER WARS : BLACKOUT Résumé : Les Renégats sont maintenant à nouveau formés et se cachent dans un ancien repère de Toyo Harada : une grande ferme au milieu de nulle part est laissée à l'abandon. L'équipe de psiotiques espère en faire un refuge pour les psiotiques à la manière de ce qu'a fait la Génération Zéro dans la ville de Rook. Malheureusement le H.A.R.D Corps est réactivé et s'apprête à s'attaquer aux psiotiques en commençant justement par la ville des psiotiques ... Critique : La série Harbinger ayant été mon second titre lu chez Valiant, je suis donc particulièrement attaché à ces personnages et il me tardait de les retrouver. Après seulement quelques pages le ton est donné puisqu'on voit l'équipe du H.A.R.D Corps se préparant à attaquer la ville de Rook devenue un repère à psiotiques dans le besoin sous l'impulsion de l'équipe Génération Zero et il n'y a pas besoin d'être devin pour connaître le résultat : un massacre. Je ne vous cache pas que j'ai d'abord été assez déçu de retrouver à nouveau le H.A.R.D Corps pour un énième récit, parce qu'après avoir lu Bloodshot, Archer & Armstrong, Harbinger et Imperium ça commençait à faire beaucoup. Mais heureusement les évènements vont rendre le groupe particulièrement intéressant. Cette entrée en matière est juste dingue et propose d'emblée son lot de rebondissements et ce n'est pas terminé, loin de là ! Le rythme très poussé est juste entrecoupé par un voyage dans le passé (au Moyen Âge) pour nous présenter un personnage plus qu'intéressant pour la suite des évènements. Les personnages sont acculés et attendent une attaque du H.A.R.D Corps à tout moment, l'urgence est particulièrement palpable ! Non franchement, je n'ai perçu aucune mauvaise note dans ce tome qui en plus d'un très bon rythme et d'un scénario fait intervenir la quasi totalité des personnages gravitant autour des psiotiques. En fait si, j'ai bien un petit point négatif à citer : le fait que ce tome 2 soit le dernier de la série. Il faudra donc attendre Mai 2019 pour connaître l'issu des évènement présents dans ces pages et la sortie de Harbinger Wars 2, ça sera très long ! Côté dessin on retrouve Darick Robertson et Juan José Ryp aux styles assez différents, mais il est intéressant de retrouver Juan José Ryp sur la partie se déroulant au Moyen Age. Conclusion : Avec ce deuxième et dernier tome de la série, vous allez prendre une bonne grosse dose d'action et de rebondissements. De bon augure pour Harbinger Wars ? Je l'espère ... Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Review LADP : Faith et la future force

    Résumé : Faith Herbert travaille dans son bureau lorsque Neela Sethi, la marcheuse temporelle se présente à elle tout en lui demandant son aide. Elle est de passage au 21ème siècle pour y recruter les meilleurs héros du moment et a besoin de Faith pour les diriger. Mais la menace est plus grande que prévu et la mission est très loin d'être gagnée. Critique : Bliss Comics frappe très fort en ce moment, après Secret Weapons, War Mother et Rapture, l'éditeur nous propose un nouveau one shot de haut vol avec Faith and the future force ! Pour la seconde fois Valiant nous offre un récit basé sur les voyages temporels via la présence de Neela Sethi, déjà vue dans l'excellent Ivar Timewalker. C'est d'ailleurs la première fois que ce personnage s'aventure dans une autre série, c'est donc un vrai plaisir de la revoir. Ensemble les deux héroïnes vont tenter de sauver les différentes réalités temporelles d'une mort certaine. En effet, un robot cherche à venger son peuple disparu et compte détruire toute vie de chaque réalité. Mais très vite les jeunes femmes se rendent compte qu'elles ne suffisent pas à arrêter cette menace. Il va donc falloir faire appel à tous les héros disponibles et franchement c'est littéralement jouissif de les voir tous combattre côte à côte. Ce qui m'a le plus frappé dans ce one shot c'est le gain en charisme de Faith qui se présente véritablement comme leader à la façon d'un Captain América. Ceux qui lui reprochaient un caractère trop lisse pourraient donc bien changer d'avis après ce comics. Le récit est extrêmement fluide, vous mettrez donc peu de temps à le lire (environ 30 minutes pour moi) et donc à découvrir la fin du titre qui selon moi vient trop vite et manque d'impact. J'ai été un peu déçu par cette fin, mais cela ne suffit pas à gommer le plaisir que j'ai pu avoir à lire Faith and the future force, disons que ça l'empêche juste d'être un coup de cœur. Pour ce qui est de la partie graphique, plusieurs artistes sont de la partie et offrent des styles très homogènes, du moins jusqu'à la fin du troisième chapitre où le style devient très différent et me parle beaucoup moins. Conclusion : Ce nouveau one shot publié par Bliss Comics est de très bonne qualité et permettra probablement à certains détracteurs de Faith de l'apprécier. La fin un peu rapide et en déficit d'impact ne gâche en rien le plaisir fourni par ce tome. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Série : Nailbiter Tome 1 à 3

    Tome 1 / Tome 2 / Tome 3 Tome 1 : Résumé : L’agent Nicholas Finch n’est pas ce que l’on appellerait un enfant de coeur. Il est spécialiste en extraction de données pour le renseignement militaire. Une façon polie de signifier que sa spécialité est d’arracher des informations sous la torture. Le jour où son ami Caroll, profiler au FBI l’appelle à la l’aide pour élucider le mystère de Buckaroo, la ville qui a donné naissance à 16 des plus grands serial killers du monde, il se met immédiatement en route. Seulement Caroll disparaît, laissant une traînée de mystères et de morts derrière lui. La seule manière de le retrouver, est de plonger à son tour dans l’histoire macabre de la ville en compagnie de l’un des tristement célèbres « bouchers de Buckaroo » : Nailbiter. Critique : Imaginez une petite bourgade où chacun des habitants est au mieux un descendant de tueur en série, au pire … un killer en devenir. Bienvenue à Buckaroo ! Mais comment est-il seulement possible que ce pourcentage de meurtriers au mètre carré ne soit que le fruit du hasard ? C’est cette énigme qui attire chaque année nombreux journalistes et flics en recherche du Graal en matière d’investigation. Nailbiter a été élu par le magazine USA TODAY meilleur comics d’horreur en 2014. Un titre loin d’être volé tant l’horreur se profile de page en page, formant un thriller haletant où le mal se tapit dans chaque coin d’ombre des planches. Si si je vous assure, regardez-bien, soyez attentif et vous ne tarderez pas à découvrir des ombres menaçantes prête à attaquer. Grande amatrice de thrillers, j’étais à la recherche en me mettant au comics, d’une série capable de me donner autant de frissons qu’un bon Thilliez lu au coin du feu. Et bien avec Nailbiter, je suis servie ! Si vous aimez les enquêtes halletantes, qui ne laissent pas de répit et où le mystère loin de s’éclaircir de pages en pages s’attache au contraire à s’épaissir d’avantage, vous tenez une pépite entre vos mains. Il faut cependant avoir le coeur bien accroché car les dessins sont pour le moins prenant voir anxiogène. Justement parlons en un peu plus du dessin : un mélange assez « comique » mélangeant des traits presque cartoon à une ambiance à la SE7EN… mais si, vous savez ce thriller avec Morgan Freeman à l’affiche où un serial killer tuait ses victimes en reproduisant leur péchés capitaux. Mélangeant surprenant n’est ce pas ? Mais qui fonctionne très bien. Conclusion : Allez les amis, soyez un peu aventureux. Peut être est-ce la lecture idéale pour se préparer à Halloween ? Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : Buckaroo et ses mystérieux tueurs en série ne cessent de fasciner. Alors qu’un nouveau boucher semble à l’oeuvre dans la ville, voilà que des étrangers parcourent les rues en quête de sensations fortes et de reconnaissance. Parmi ceux-ci, Brian Michael Bendis (scénariste pour Marvel rien que cela), venu trouver l’inspiration. Pendant ce temps, l’inspecteur Nicholas Finch continue son enquête personnelle, mais venir fouiner à Buckaroo n’est jamais sans risque. Critique : Le FBI débarque a Buckarroo, furieux d’y trouver Finch en roue libre, semblant laisser une traînée de cadavres derrière lui, ce qui n’a pas manqué de faire accourir la presse du pays mais aussi des esprits malades tels qu’une jeune femme désireuse d’accoucher sur place pour que son fils devienne tueur en série plus tard. Débarque également en ville Bendis, qui lassé de faire des titres super héroïques, veut offrir à ses lecteurs un titre indépendant traitant de meurtre et de sang. Le voilà donc à traîner derrière les portes des salles d’interrogatoires, à interroger la population sans se douter du mal qui se tapis potentiellement derrière les visages communs.. J’ai pris autant de plaisir à lire que dans le premier tome. Un univers sombre, angoissant, où on ne doit pas faire avec un tueur en série mais avec des dizaines, où on ne se contente pas d’une intrigue mais de plusieurs, intriquées, entremêlées, dont on ne voit pas le fond. Une plongée en eaux troubles haute en couleur avec des dessins toujours aussi contrastés entre traits cartoon et ambiance digne d’un film d’horreur. Je prends toujours autant de plaisir à éplucher les planches à la recherche d’un danger tapis dans l’ombre et encore inaperçu pour les protagonistes. Je commence également à me sentir touchée par certains personnages secondaires qu’il me tarde de découvrir d’avantage. Conclusion : Amateur de thriller, venez plonger avec moi dans cet univers que - pour tout vous avouez - je relis une deuxième fois pour vous écrire ces critiques. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 3 : Résumé de la série : Dans un petit village des Etats-Unis, un mal est à l’oeuvre depuis plusieurs générations : les pires tueurs en série semblent y naître. Chacun des habitants est donc soit un des tristement célèbres bouchers de Buckaroo, ou un de ses proches parents. L’ombre plane sur les jeunes de la communauté, qui d’entre eux sera le prochain boucher. Ce phénomène sociologique attire chaque année des journalistes et flics du monde entier en quête de sensationnel : tous rêve de la notoriété sans pareil qu’ils pourraient obtenir en découvrant le mystère de Buckaroo. Dans le tome 1 de la série, Finch, ancien agent du renseignement militaire, part rejoindre son ami Carol, enquêteur au FBI, qui pense avoir résolu l’énigme. Mais le temps qu’il arrive sur place, Carol a disparu, et les cadavres s’entassent … A partir de ce moment là, tout s’enchaine. Finch, fou de rage, veut retrouver son ami et est bien décidé à clore l’enqupete. Il se lie d’amitié avec la chérif locale et plonge dans le quotidien macabre de la petite ville. De mises en scènes sordides en souterrains glauques, chaque pas semble être fatal dans cette ville où il faut se méfier de chaque habitant, de chaque recoin sombre. Finch arrivera t’il au bout de son enquête ? Mais surtout .. pourrons nous trouver réponse à cette question qui brûle les lèvres de chaque habitant : Pourquoi les pires tueurs naissent-ils à Buckaroo. Critique : J’ai vraiment, vraiment, vraiment adoré cette série que j’ai lu intégralement deux fois avant de vous écrire cette critique finale. Le scénario est digne des thrillers qui ornent fièrement dans ma bibliothèque. Les intrigues s’entrecroisent, les personnages regorgent de sombres secrets et sont loins d’être des enfants de coeur. L’ambiance qui se dégage des pages est aussi lourde que les sombres nuages qui planent quotidiennement sur la ville de Buckaroo et on serait presque prit à vouloir se protéger de la pluie glaçante qu’affronte les personnages, en se blottissant bien au sec derrière notre comics. Les dessins et la colorisation sont sublimes, dans un mélange de cartoon et d’horreur qui donnent un charme unique à cette histoire. Des dessins qui semblent se jouer de nous, car s’y tapit régulièrement des ombres menaçantes, qui quand elles finissent par prendre toute la bulle .. sont déjà prêtes à frapper. Trop tard, game over, il faudra être plus attentif lorsqu’à nouveau tout paraitra trop calme. L’agencement des cases est clairement là pour nous prendre aux tripes : amoncellement de petites cases sanglantes, grand vide noir ou page en mode « chercher l’intru »… Nailbiter n’est décidément pas une lecture passive. Cette série semble se terminer en 6 tomes. 6 tomes qui à mon sens pourrait être scindé en deux phases. Ainsi, si aux alentour du 3ème tome l’intrigue semble s’essouffler, elle ne tarde pas à vite bifurquer pour plonger encore plus dans l’horreur. J’ai dit « semble se terminer ». Pourquoi ? Parce que la fin est très clairement ouverte et que l’auteur joue une fois de plus avec nous en nous lâchant en dernière page juste deux mots ensanglantés suivi d’un point d’interrogation : « La fin ? ». Moi je me l’imagine bien cette suite. J’y vois un gros potentiel. Mais je clôturerais ici cette critique, il parait que le spoil ce n’est pas bien. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Britannia Tome 2

    BRITANNIA TOME 1 BRITANNIA TOME 3 (FIN) Résumé : Rome est en proie à un nouveau mal : les enfants des notables disparaissent et sont retrouvés morts comme victimes d’une offrande au dieu Apollon et Neron est persuadé que les Vestales sont responsables et menace de les détruire. Antonius Axia, le déceleur (Détective) de Rome est rapidement chargé d’enquêter par Rubria, la grande Vestale. La terreur grandit dans toute la ville mais nulle ne sait expliquer la cause de ces tragédies. Ces événements ont-ils un lien avec Achillia, cette esclave condamnée à combattre en arène et qui décime tour à tour tous les adversaires qu’on lui présente ? Antonius est bien décidé à le découvrir … Critique : Le tome 1 de Britannia m’avait plutôt agréablement surpris même si on restait tout de même loin d’un coup de cœur. Voici donc le tome 2 emmené par une équipe créative quasiment inchangée. Le récit de ce second volume est totalement différent puisqu’ici il n’est pas question de combattre un démon sur un champ de bataille mais bien de mener une véritable enquête sur les causes de nombreuses morts qu’elles soient divines ou non. Je dois dire que ce scénario m’a d’emblée beaucoup plus intéressé puisque l’intrigue est vraiment très prenante, complexe et parfaitement construite. Le dénouement est n'arrive pas trop tôt et n'est pas trop facile à deviner. Les personnages déjà connus tels qu’Antonius et son fils sont mieux développés et les nouveaux sont extrêmement intéressants. Surtout Achilia, l’esclave combattant en arène qui présente un caractère extrêmement fort et juste. C’est d’ailleurs autour d’elle que s’articule réellement le récit. J'espère vraiment la retrouver dans la suite, puisqu'elle apporte énormément à ce récit et présente un très fort potentiel. Bien que l’action ne soit pas omniprésente, le rythme de ce comics est vraiment très bon, probablement aidé par des rebondissements particulièrement efficaces. On ne s’ennuie pas et on suit même l’avancée de l’intrigue avec un certain intérêt. Au niveau dessin, seule la personne chargée de la colorisation change puisqu’on retrouve ici Frankie d’Armata. Cette colorisation me fait totalement changer d’avis sur le trait de Juan José Ryp que je n’avais pas aimé sur le tome 1. A ma grande surprise, cette fois j’adhère totalement ! Conclusion : J'appréhendais un peu de lire ce volume par peur que ce ne soit qu'une suite sans envergure. Et bien, il n'en est rien ! Ce tome est de très loin le meilleur des deux et je peux même vous dire qu'on est vraiment pas loin d'un coup de cœur tellement j'ai pris plaisir à découvrir cette nouvelle histoire et les nouveaux personnages. je vous conseille fortement cette lecture ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Série : Lady Killer Tome 1 et 2

    Tome 1 / Tome 2 Tome 1 : Résumé : En apparence, Josie Schuller a tout de la petite femme modèle des années 50’ : maman dévouée de deux jumelles survoltées, femme aimante qui prépare le dîner et entretien la maison pour son mari et la mère de celui-ci et bénévole pour la communauté .. rien de bien palpitant en somme. Mais ici comme ailleurs les apparences sont souvent trompeuses, car Josie a une vie professionnelle pour le moins atypique : elle est tueuse à gage. Pas une simple petite empoisonneuse qui agit tapis dans l’ombre, non, une vrai tueuse, qui s’acquitte de ses contrats à mains nues. Seulement voilà, sa petite vie presque parfaite est sur le point de s’effondrer car dans le métier, soit on se plie aux règles, soit on est mise à prix .. Critique : Dans les récits criminels, la séparation des genres est toujours très marquée : les femmes sont décrites comme subtiles, maîtresses de l’art de l’empoisonnement (ou au pire de l’étouffement) tandis que leurs homologues masculins aiguisent leur virilité par un travail à main nus et des combats sanglants. C’est sur ce cliché qu’ont voulu jouer Joëlle Jones et Jamie S Rich : Josie Schuller ne fait pas dans la finesse, elle se bat comme un homme, n’hésitant pas à se salir les mains quitte à devoir nettoyer ensuite un bain de sang. Le récit pourrait tourner au gore, mais il n’en ai rien tant le contraste entre la coquetterie du personnage et son appétit pour le sang est hilarant. Ainsi la découvre-t’on un cadavre à ses pieds en train de s’exclamer « oh mince ! » parce qu’elle a tâché son joli tailleur deux pièces. L’histoire est également agrémentée de fausses publicités des années 50’ revues à la sauce criminelle pour rajouter au côté décalé du scénario et jongler sur le paradoxe du personnage de Josie : j’adore ! Côté dessin, je dis chapeau bas ! Joëlle Jones signe des planches vintage à souhait et hautes en couleurs qui viennent s’ajuster à la perfection à l’époque et au style imaginé. Il est impressionnant de voir comment ce récit violent peut devenir rafraichissant de part le traitement et l’humour qui lui ai apporté. Conclusion : Lady Killer a été un véritable coup de coeur. Je l’ai dévoré très rapidement puis me suis plus à re-parcourir les pages pour rire du côté décalé des publicités. Les personnages sont attachants, notamment la belle mère qui ont le sens, sera au coeur du second opus : difficile d’avoir une double vie quand la mère de votre mari vous épie sans relâche ! Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : Josie Schuller est maintenant une tueuse à gage indépendante. Si cela lui permet de ne pas avoir à rendre de compte, et lui permet de jongler plus facilement avec sa couverture de femme au foyer modèle, cela demande aussi beaucoup plus de rigueur pour pouvoir agir en toute discrétion sans être inquiétée. Alors quand une ancienne connaissance surgit du passé et lui propose de s’occuper du nettoyage pour seulement 20% .. Josie se sent soulagée. Mais c’est sans compter sur belle-maman qui veille dans l’ombre et en sait bien plus sur tout ce beau petit monde qu’on pourrait le croire… Critique : Devenir freelance c’est déjà pas de la tarte entre investissement à n’en plus finir, dévouement corps et âme sans compter les heures et petits contrats ingrats manquant d’envergure. Mais quand en plus votre fond de commerce s’avère être l’assassinat, et que la prudence et le silence sont de mise, cela devient compliqué. Pourtant Josie y croit ! Et elle est prête à tous les sacrifices pour que sa petite entreprise prospère, même si elle doit maintenant redoubler d’efforts pour compenser la solitude de son travail. Opportunité pour le lecteur de voir l’envers du décors, et de la retrouver en posture parfois bien délicate et en proie au doute. Pour autant ce titre est tout aussi croustillant que le premier : pleins d’humour, dessiné et colorisé avec soin. Cet opus est aussi l’occasion de plonger dans le passé : on y découvre l’enfance de Josie et le passé de jeune femme de belle-maman Schuller. Finalement, celles-ci sont peut être d’avantage faites pour s’entendre qu’on pourrait le croire. Conclusion : Le tome 3 tarde à pointer le bout de son nez et j’espère vraiment qu’il sera bientôt disponible car la fin de ce deuxième tome m’a mis l’eau à la bouche. J’ai hâte de voir comment Josie va surmonter les nouvelles épreuves et comment le duo belle-fille/belle-mère va évoluer.  Un titre à la fois très drôle et très violent à la croisée de Desperate Housewives et de Dexter, avouez que la fusion détonne ! Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Magnus

    Résumé : Dans un monde où les hommes ont tellement évolué qu'ils ont développé des robots dotés d'intelligence artificielle pour les aider à réaliser diverses taches peu ragoûtantes du quotidien. Le problème c'est que beaucoup d'humains ont la fâcheuse tendance à maltraiter leur robot. Pour leur bien être, les robots sont autorisés à se connecter 4h par jour au "Cloud" (nuage), un paradis artificiel. Un jour un évènement inédit se produit : un robot lassé des humiliations de ses propriétaires, décide de les assassiner. Désireux d'éviter une peur massive, la société fabriquant les robots et les autorités décident de cacher l'affaire au public. Magnus, une jeune femme capable de se connecter sans limite au cloud, est chargée d'enquêter et de retrouver le coupable sans faire de vague, mais la tâche va se montrer très compliquée à réaliser. Critique : Découvert lors du FCBD (Free Comic Book Day) lors du quel Paperback a proposé un fascicule gratuit proposant le premier chapitre, il me tardait de lire Magnus dans son intégralité. Le titre, en proposant un récit d'enquête très orienté SF, était plein de belles promesses. Ce qui m'a séduit d'emblée, c'est la sujet de la liberté, le libre arbitre et l'évolution des robots au sein du peuple humain. Que se passera-t-il lorsqu'un robot sensé vouloir le bien être de l'homme, commettra un crime ? Les lois sont elles prévues pour ce cas de figure ? Quelle sera la réaction des hommes face à un tel fait divers ? Un sujet et des questions déjà traités dans le film "I Robot" sorti en 2004 et qui à l'époque m'avait vraiment marqué et intrigué. Ce même sujet m'a encore une fois séduit et les différentes choses proposées dans ce comics apportent assez d'inédits pour ne pas être une simple copie du film. A commencer par Magnus. Ce personnage est vraiment très intéressant et propose un lien particulier entre l'homme et la machine. Le récit est parfaitement développé et propose une énigme qui ne s'essouffle à aucun moment. Le seul point perturbant c'est que ce tome ne soit pas un tome 1alors que sa fin extrêmement ouverte appelle clairement un second volume, au minimum. Clairement il y a ici le potentiel pour une belle série. Au dessin, le style bien particulier de Jorge Fornés colle parfaitement avec ce récit d'anticipation et apporte un petit "je ne sais quoi" d'attachant. Conclusion : Magnus est un récit d'anticipation parfaitement mené qui séduira sans mal, tout fan de SF.  Sa construction et ses personnages sont particulièrement réussis. je recommande chaudement ce comics ! Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Croquemitaines Tome 1

    (Intégrale disponible) Résumé : Elliot est un petit garçon fasciné par les contes sur les croquemitaines. Et il en est sûr, un d’eux vit même dans sa cave ! Un petit garçon comme les autres qui se fait peur à la nuit tombée avec des histoires sombres. Seulement une nuit, alors qu’on vient de lui dire pour la énième fois qu’il est l’heure d’éteindre sa lampe torche, de poser son livre et de dormir comme un petit garçon sage et obéissant, il est témoin du meurtre de ses parents. Il est alors sauvé par « Père-la-mort » qui n’est autre que l’un des plus puissants Croquemitaines qui n’ait jamais existé. Elliott se retrouve alors précipité dans une guerre de clans qui le dépasse, lui, petit garçon seul à pouvoir voir ces créatures de légendes. Critique : Qui a dit que les croquemitaines et les cauchemars n’existent pas, qu’ils ne sont que de pures inventions destinés à nous faire frémir d’effroi à la nuit tombée, bien au chaud dans son lit d’enfant ? Eliott est un petit garçon touchant, profondément triste d’avoir perdu ses parents mais chez qui la curiosité n’est jamais bien loin, surtout quand il s’agit de poser des questions à son croquemitaine - après tout, ce n’est pas tous les jours que nos contes prennent vie ! Son histoire est à la fois tendre et tragique et on est tout de suite entraîné à sa suite, alors qu'il découvre sa ville natale à la lueur des croquemitaines qui y rôdent la nuit en quête de "petites soeurs" à se mettre sous la dent. L'auteur, Mathieu Salvia, est originaire de la BD franco-belge et avocat à ses heures perdues. Il quitte les bulles françaises en quête de plus de liberté scénaristique pour se lancer sur ce projet en collaboration avec Djet, dessinateur plus que talentueux au vu du travail fourni. Un pari réussi puisque le résultat est bluffant ! Conclusion : Ce conte moderne m'a vraiment séduite de par ses allures de "parcours initiatique". Un récit plein de tendresse dans un décor pourtant sombre et funeste merveilleusement réalisé. Il est suivi d’un second volume - déjà disponible - qui viendra clore le récit, certes court, mais bien construit. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Black Monday Murders Tome 1

    Résumé : Depuis des temps immémoriaux, un groupe d'individus vénère Mammon, Prince des Enfers et de la Cupidité. Le premier krack boursier de 1929, le premier choc pétrolier de 1974, la crise bancaire de 2008, tous ont été orchestrés par les serviteurs du Démon qui manipulent la puissance de l'argent pour régenter en sous-main l'humanité. Le meurtre d'une des grandes figures de la finance va pousser un enquêteur à fouiller là où personne d'autre n'aurait le courage d'aller. Critique : Voilà un comics particulièrement compliqué à résumer. C'est d'ailleurs celui qui m'a posé le plus de soucis. Black Monday murders est un comics particulièrement compliqué à appréhender du fait de sa construction sur plusieurs timelines, l'alternance entre narration pure, rapports, pages de journaux, définitions etc. Le récit participe d'ailleurs à la complexité générale avec une histoire mêlant économie et sciences occultes, deux univers difficiles à faire cohabiter. Pour lire ce titre il est déconseillé de mettre ne serait-ce que la tv en fond sonore. Il est crucial d'être totalement concentré pour bien en saisir toutes les infos ou bien vous décrocherez très très vite. Bien qu'elle participe grandement à la richesse de l'histoire, l'alternance entre narration, rapports, journaux est également sont plus gros handicap puisqu'elle casse littéralement la fluidité du récit et perd le lecteur, le forçant à revenir en arrière de nombreuses fois. Malgré ma concentration j'ai due retourner plusieurs fois en arrière pour m'assurer d'avoir bien compris. Est-ce que cette complexité en fait pour autant un mauvais comics ? Non, clairement pas. L'intrigue est particulièrement intéressante, bien qu'il m'ait fallut attendre l'entrée en scène de l'inspecteur Dumas pour vraiment plonger dans le récit. C'est lui le héros de ce titre et il tient parfaitement ce rôle grâce à un fort charisme, un passé houleux et une bonne dose de mystère concernant ses "capacités" qui en font un personnage particulier et attachant. Le résultat est particulièrement cohérent et parfaitement maitrisé par Jonathan  Hickman qui n'en fait jamais trop. Côté dessin, Tomm Coker nous propose un style parfaitement en accord avec le récit avec des scène particulièrement sombres proposant de superbes jeux d'ombres. Conclusion : Black Monday Murders n'est pas un comics détente à lire devant la télé ou avec masse de bruit autour, il demande une implication totale du lecteur. Au delà de ça, l'intrigue particulièrement prenante et son personnage principal plein de mystère en fond un comics de qualité. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Série : Black Magic Tomes 1 et 2

    Tome 1 / Tome 2 Tome 1 : Résumé : Le moins que l’on puisse dire, c’est que Rowan Black n’est pas une flic comme les autre : pour cause, c’est une sorcière. Deux identités qu’elle tente de maintenir totalement indépendantes l’une de l’autre dans un équilibre parfois fragile. Le soir de l’équinoxe d’automne, Ro est appelée en urgence : un forcené retient des civils en otage et refuse de parler à quelqu’un d’autre qu’elle. Qui est-il ? Et surtout, comment se fait-il qu’il connaisse sa véritable identité ? Entre la menace qui semble peser sur elle et les interrogations des affaires internes, il se pourrait que les choses se compliquent pour l’inspecteur Black. Critique : C’est un titre surprenant que Greg Rucka nous sert avec Black magick. Il est en effet inhabituel de voir s’entremêler thriller et récit fantastique dans un ensemble uniforme et cohérent. Un titre donc rafraîchissant quand bien même le décor et l’ambiance se veulent sombres et torturés. Le personnage de Ro m’a beaucoup plus. Une femme forte évoluant dans un univers d’hommes et de violence sans être reléguée au second plan, ça fait du bien ! Nous en savons encore bien peu sur son passé et sa vie de sorcière mais ce qui nous en est montré est pour le moins alléchant, d’autant plus avec un cliffhanger final très bien élaboré qui promet bien des rebondissements ! Les dessins et la colorisation choisis par Nicola Scott sont particulièrement bien réussis. Je ne suis en général pas vraiment fan du noir et blanc. Mais ici cela ne m’a pas du tout gêné, bien au contraire, d’avantage de couleur aurait peut être rendu l’ambiance … fade ! Les seuls éléments colorisés dans le récit sont ceux en lien avec la présence de magie, un contraste entre réalité et fantastique qui soutient la dichotomie flic/sorcière de Ro. J’ai beaucoup apprécié ce choix. Conclusion : J’ai particulièrement hâte de lire la suite de ce récit. J’espère que la qualité de ce premier tome se retrouvera dans le deuxième - prévu pour le 3 octobre prochain - Greg Rocka étant connu pour ne pas toujours se montrer régulier sur le plan qualitatif. Dans tous les cas, ce premier opus en vaut largement la peine et je sais que vous êtes déjà nombreux à vous être laissé tenté. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : Rowan Black peine de plus en plus à maintenir son identité de sorcière secrète. Son équipier devient suspicieux, sa hiérarchie se questionne sur son implication quant à l’attitude effrayée de certains suspects à son approche, et puis il y a cette organisation qui dans l’ombre semble la traquer. Qui sont-ils ? Que lui veulent-ils ? Et surtout .. quel est leur degré de dangerosité ? Tout semble tourner un peu trop vite autour de notre inspecteur. Critique : J’avais vraiment hâte de lire ce deuxième opus de Black Magic : d’une part parce que j’avais vraiment adoré le premier tome, mais aussi car j’étais un peu inquiète de la qualité de cette suite. Pourquoi ? Parce que notre très cher Thomas m’avait mis en garde sur le scénariste : c’est que Greg Rucka a tendance de manière générale à faire retomber le soufflé dès le deuxième tome de ses séries. Et bien NON ! Franchement ce deuxième tome est vraiment génial et pour le coup le cliff-hanger final est presque trop puissant pour pouvoir attendre le troisième ! Je me trouve vraiment en difficulté pour vous dresser une critique de ce volume tant il me laisse dans un sentiment d’impatience, d’excitation et pleins d’hypothèses en tête. Ro est vraiment un personnage complexe : elle semble tour à tour indifférente, agressive, tendre, puissante, fragile ! Et ce n’est pas la petite virée dans son passé que nous permet cet opus qui va nous faire moins l’aimer ! Côté dessin, j’avoue être toujours aussi peu emballée (surtout en ce qui concerne le traitement des visages) mais bon, le scénario est si bon qu’on finit par oublier et par dévorer ! Conclusion : L’enquête se poursuit donc pour savoir qui semble avoir mis la tête de Rowan a prix, pleins de rebondissements, d’actions et de surprises alors que la menace n’a jamais planée aussi bas. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Invincible Intégrale 1

    Adaption : Série animée (Par Amazon Prime Vidéo / Date de sortie inconnue) Résumé : De prime abord, Mark Grayson est un adolescent comme tous les autres : il aime voir ses potes, faire des sorties, courir après les filles … Mais son destin va changer du tout au tout à l’apparition de ses premiers pouvoirs. Ses pouvoir ne viennent ni d’une piqure d’insecte, ni d’un accident quelconque. Ils viennent de son père qui vient en fait de la planète Viltrum, un monde ou tout le monde possède des capacités incroyables et où aucun crime n’est jamais commis. Aidé par son père, Mark apprend à maîtriser ses capacités et rencontre ses premiers ennemis. Critique : Cela va faire bientôt trois ans que je suis pleinement plongé dans le monde des comics et cela fait autant de temps que j’entends parler du comics Invincible qu’on me conseille vivement de débuter. Longtemps effrayé par le nombre conséquent de tomes (22 tomes à ce jour), j’ai finalement décidé de me lancer dans cette grande aventure. Avec un monde super héroïque indépendant, Robert Kirkman fait de grandes promesses : pas de héros ou d’ennemis qui ressuscitent à tout bout de champ, pas de reboot ou relaunch intempestif et une continuité maîtrisée de bout en bout. Si suivre une série super héroïque sans relaunch est une idée séduisante, cela a aussi pour conséquence de rebuter des lecteurs potentiels qui seraient effrayés par la vingtaine de tome disponibles. Faire des relaunchs c’est aussi permettre aux nouveaux lecteurs de se joindre à la fête. Sans surprise ce premier tome est là pour installer un univers totalement inconnu mais a tout de même l’intelligence de ne pas s’attarder sur toutes les facettes du personnage. En effet on arrive à l’apparition des pouvoirs de Mark au bout de seulement 7 pages pour en suite le voir apprivoiser ceux ci avec quelques missions. Cette découverte accélérée du personnage permet d’éviter à ce premier volume, une certaine lourdeur qui aurait fait fuir plus d’un lecteur. Je ne doute pas qu’on découvrira les différentes facettes du personnage au fil des tomes. Le ton plutôt léger permet de faire connaissance avec cet univers avec fraîcheur et aide à s’attacher aux différents personnages faisant leur apparition. Au dessin on trouve Cory Walker qui nous propose un style épuré de tout détail superflu, ce qui donne un côté cartoon à ce titre. Conclusion : J’ai mis du temps avant de céder à ma tentation de commencer cette série et je ne regrette pas de m’être lancé dans l’aventure tant elle est pleine de promesses. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Postal Tome 1

    Résumé : Eden est une ville où le crime est absent des rues. Aucuns vols, aucuns trafics et encore moins agressions ne sont tolérés. Une petite ville qui semble vivre paisiblement en autarcie totale ... Du moins jusqu’au jour où Mark Shiffron jeune homme porteur du syndrome d’Asperger et postier de la ville découvre le corps sans vie d’une jeune femme. Car ce que le reste du monde ignore, c’est que Eden est une ville bâtie par des criminels venus chercher la rédemption, et le meurtre d’une inconnue pourrait bien mettre le feu aux poudres. Critique: Enfin ! Depuis le temps que je cherchais un comics qui mettent en lumière un héros avec autisme sans tomber dans les clichés ! Mark Shiffron est porteur du syndrome d’Asperger, un handicap neurodéveloppemental (et non pas une maladie comme on peut le lire sur le résumé !!). A ce titre, il est incisif, terre à terre et méticuleux, ce qui fait de lui non seulement un postier sans pareil mais sans nul doute le membre le plus vertueux de la communauté. Cependant ses stéréotypies et sa manière d'être ne lui permettent pas de s’inclure dans la communauté où beaucoup le pense - est-il utile de dire à tord ? - attardé. Attaché aux détails, surtout quand ceux-ci ne devraient pas être présent, Mark ne tardent pas à comprendre que le calme apparent qui règne dans la ville n’est que façade. Il se mets alors à enquêter, à sa manière, sans détours. J’ai adoré suivre ses découvertes, sa logique implacable et sourire de ces maladresses. Si de prime abord l’autisme n’est pas quelques choses qui vous touche, NE PASSEZ PAS TOUT DE SUITE VOTRE CHEMIN ! Postal est avant tout un thriller bien ficelé et progressivement angoissant. C’est d’ailleurs pour cela que ce titre a été choisi pour l’intrigue puisqu’en anglais « going postal » signifie « péter les plombs ». L’atypisme de Mark permet juste à l’histoire de gagner en épouvante en offrant une trame moins conventionnelle et plus tortueuse. Amis des polars, vous trouverez largement votre compte ! Les dessins de Isaac Goodhart et le choix de colorisation de Betsy Gonia servent très bien l’univers angoissant du titre, offrant un décor sombre, contrasté et des expressions particulièrement réussies. On se sent tout de suite happé par les brumes, attendant que le couperet tombe inévitablement. Conclusion : Vous l’aurez compris, j’ai été conquise par ce titre reprenant à la perfection les codes du thriller tout en apportant une touche de nouveauté par le personnage de Mark. Par certains aspects, ceux qui ont aimé Locke & Key pourraient se retrouver dans ce récit où se rencontre la candeur et la noirceur. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Bloodshot Salvation Tome 1

    BLOODSHOT USA OU INTÉGRALE BLOODSHOT REBORN / USA BLOODSHOT SALVATION TOME 2 Résumé : Après de longues Années à devoir se battre pour sa liberté ou pour sauver les autres de graves dangers, Ray semble enfin trouver le repos avec Magic et Jessie, leur petite fille. Malheureusement ce répit ne durera pas puisque la famille de Magic qui est constituée d'une multitude de timbrés, reprend contact avec elle pour la pousser à revenir. Quand Ray s'en rend compte, il ne peut s'empêcher de s'y précipiter afin de couper court à toute menace. Mais cet acte va avoir de graves conséquences pour toutes les personnes qui l'aiment. Critique : Depuis Bloodshot USA et sa fin pleine de promesses, Il me tardait vraiment de dévorer le premier tome de Bloodshot Salvation et de découvrir ce que Jeff Lemire nous avait préparé. J'avais également la crainte d'en attendre trop, mais avec une série aussi réussie que Bloodshot Reborn, il est difficile de revoir ses attentes à la baisse. Le tome débute avec pour introduction un bon dans le futur durant quelques pages et mettant en scène Jessie adolescente et pourchassée par des hommes armés dans une forêt enneigée. Premier constat : ça sent plutôt mauvais pour elle. C'est une pratique plutôt courante dans les films et les séries et c'est plutôt sympa de la retrouver dans un comics. Une double page noir plus tard on retrouve Ray en bon père de famille faisant les courses, une vision qu'on a clairement pas l'habitude de voir, mais rassurez vous (ou pas) cela ne dure pas. Quand il se rend compte que le famille de Magic l'a recontacté, il vrille littéralement et jure ni plus ni moins de leur faire la peau, ce que Magic lui défend de faire. Mais c'est plus fort que lui et il fonce tête baissée sur sa cible. En parallèle, on suit l'évolution de l'homme à la tête d'Omen, une organisation criminelle high-tech qui a récupéré bon nombre des restes du Rising Spirit et qui compte s'intéresser aux nanites de plus près. En plus de ces deux visions, le scénariste nous en propose une troisième, se passant cette fois-ci dans un futur plus ou moins proche montrant ce que vivent Magic et Jessie. C'est très intéressant puisque cela nous permet de découvrir le début de l'intrigue et une de ses conséquences sans avoir ce qui se passe entre les deux. Cela pousse clairement le lecteur à chercher des hypothèses et à s'impliquer réellement dans le récit. Ce début de run ne manque clairement pas de peps et sa construction en deux timelines (Présent et futur) et très très intéressante à découvrir et permet de re-dynamiser une série qui aurait pu manquer de punch sans cela. L'intrigue proposée est des plus intéressante et le suspense de fin est intenable voir frustrant. Vivement le tome 2 ! Au dessin on retrouve Lewis LaRossa et Mico Suayan. Si le style de Suayan me plait beaucoup, je ne peux en dire autant de celui de LaRossa que je trouve très inégal. Suivant les planches on a soit beaucoup de détails, soit très peu et certains traits sont un peu grossiers. C'est un peu dommage. Au niveau des bonus, Bliss nous en propose beaucoup moins que dans X-O Manowar et Secret Weapons,ce tome vous paraitra donc probablement pauvre mais il proposent tout de même de superbes couvertures et planches crayonnées qui au passage me font penser qu'une édition spéciale totalement en noir et blanc serait des plus canon ! Conclusion : Avec Bloodshot Salvation, Jeff Lemire nous propose une suite digne de ce nom à sa superbe série Bloodshot Reborn avec une nouvelle technique de narration qui donne un souffle nouveau au personnage. Cette série sent bon la réussite ! Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Red Sonja : L'autre monde

    Résumé : Alors qu'elle combat la grand magicien Kulan Gath et son monstre dans le royaume du Merlu, Sonja est victime d'un sort étrange la poussant dans un lieu terriblement sombre. Décontenancée, elle finit par entendre des bruit qu'elle prend pour des grondement de monstres et fonce tête baissée, prête à en découdre. Mais au bout de sa charge, elle tombe sur des machines et des ouvriers effrayés qui faisaient des travaux dans les galeries du métro new yorkais. Quand elle finit par quitter les souterrains, elle découvre un monde fait de béton et de métal. Alertés par les ouvriers, des officiers de police, qui la prennent pour une folle, tentent de l'appréhender mais cela est difficile. Max, l'un des officiers se rend compte qu'il comprend sa langue et va chercher à l'aider. Critique : "Red Sonja : L'autre monde " est déjà le troisième volume consacré à l'héroïne red Sonja que Graph Zeppelin nous propose. Le pitch de base nous propose cette fois ci une aventure ou Sonja traverse le temps et se retrouve dans notre monde un peu à la façon des Visiteurs, avec beaucoup moins d'humour et de clichés. Ici il n'est pas question de voir le personnage s'extasier sur les interrupteurs, la télé ou les voitures pendant 120 pages. Non le sujet est un peu plus inédit et profond que ça. Après une courte période d'adaptation et de découverte, Sonja comprend qu'elle n'est pas la seule à avoir atterri ici puisque le sorcier Kulan Gath est présent également. Arrivé avant elle, il a eu le temps de s'imposer, de s'enrichir et de créer un réseau qui va donner du fil à retordre à notre combattante préférée. Si le scénario reste somme toute classique, il n'en est pas moins efficace et très plaisant à découvrir. Outre l'envie de savoir si elle arrivera à rejoindre son monde ou non, on s'attache à Max, le jeune policier qui a décidé de l'aider. Le fait qu'il la comprenne l'intrigue, même si il sait que sa mère le lui a appris avant sa mort. La capacité de l'officier de police apporte une intrigue supplémentaire intéressante. Si j'ai d'abord lus du Red Sonja par curiosité, après trois tomes que j'ai largement apprécié, il apparait que j'aime beaucoup ce personnage et que, bien que ses histoires ne soient pas révolutionnaires, elles sont très plaisantes à lire. C'est même l'un des titres que je préfère lire actuellement et c'est en fait due à plusieurs choses. La qualité des éditions de Graph Zeppelin avec ses couvertures épaisses, son papier glacé de haute qualité, ses dessins très soignés et bien en phase avec le style de récit et les scénarios proposés font un tout extrêmement plaisant à découvrir. Alors oui, je râle souvent à causes des rapports réguliers de publications de l'éditeurs mais au final c'est surtout par hâte de découvrir leurs nouvelles éditions. On peut aussi avancer le fait que le personnage soit sexualisé à outrance par ses formes et ses tenues mais ses histoires sont assez intéressantes pour compenser ce défaut. Au niveau bonus, l'éditeur ne fait pas comme les autres, puisqu'il alterne dessins et photos de Cosplayeuses plutôt réussies dont celle de Tatiana Dekhtyar que vous avez récemment pu voir dernièrement dans le web série Ninjak de Valiant. Conclusion : Red Sonja est un personnage emblématique du monde des comics dont vous entendrez régulièrement parler. N'hésitez pas à vous lancer car les récits sont de qualité et faciles d'accès. En tout cas je recommande fortement. Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Critical Hit

    Résumé : Deux militantes pour la cause animale Sarah et Jeannette, sont bien décidées à libérer de leurs tortionnaires tous les animaux victimes de maltraitance ou sujets à expérimentation. Pour cela, elles ne font pas dans la dentelle, n’hésitant pas à s’introduire dans laboratoires et autres propriétés privées et cassant tout sur leur passage. Seulement, à s’improviser vengeresses, ont fini par avoir la folie des grandeurs : le soir où elles découvrent tout un complexe dédiés à la chasse en pleine forêt, elles décident de tout casser, ne se doutant pas à qui elles vient de s’attaquer. Critque : Nous étions très enthousiastes à lire ce one shot : « Elles croyaient s’attaquer à un gang de chasseurs, elles ont provoqué un groupe de serial killers ». Génial ! Une organisation protectrice de la cause animale qui mets les pieds dans le plat au milieu d’une affaire criminelle, ça nous paraissait être un très très bon moment de lecture en perspective. Et bien nous sommes très déçue. Vraiment. Rien ne semble maitrisé dans ce comics. Parlons d’abord de la trame choisie : se mélangent tout au long du récit, des bonds dans le passé et le moment présent. Ce choix aurait pu être très interessant s’il était maîtrisé, or ce n’est pas le cas : les flash back ne sont pas ordonnés et n’apportent pas grands choses. Ensuite il y a les personnages, on découvre tout au long du récit les déboires de chaque protagoniste secondaire sauf qu’au final, ces personnages, ont les vois deux pages, puis ils ne servent plus à rien. Pourquoi alors s’en encombrer ? A quoi nous sert de savoir que l’un est un junkie et que deux autres ne s’entendent pas si cela n’apporte au final aucune profondeur au récit. Et que dire des opportunités scénaristiques inexploitées ! Ils sont loins les « serial killer » promis dans le synopsis, il faudra se contenter d’un gang de brutes affirmant juste « aimer faire mal » et leur promettant de longues représailles pour avoir ruiné leur complexe. Et pourquoi s’enfuir avec « des preuves pour s’en sortir » si le récit se contente de se terminer sur la fuite et la vie qui reprend son cours ? Non vraiment, on ne comprends pas du tout l’intérêt de ce comics. Il y avait du potentiel pourtant, mais l’ensemble est brouillon. Conclusion : Vous l'aurez compris, ce one shot ne nous a pas séduit du tout. Son manque de profondeur, ses éléments scénaristiques inexploités, ses flashs backs incessants et sans intérêt particulier sont autant d'éléments qui rendent ce comics extrêmement brouillon. Maéva et Thomas. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Série : Fables Intégrale Tome 1 à 3

    Tome 1 / Tome 2 / Tome 3 Tome 1 : Résumé : Qui a dit que les héros de contes de fées n’existaient pas ? Chassés de leur monde merveilleux par l’Adversaire, une petite communauté de personnages issus de notre folklore tente de survivre sans que les contemporains ne se doutent de leur existence. Ils créent une société en plein coeur de New York, « Fableville ». Mais exil ne rime pas avec vie tranquille : Blanche Neige, grande figure de la gestion de la communauté et le Grand Méchant Loup, reconvertit en enquêteur sont sur le point de le découvrir quand l’un des leurs est assassiné. Critique : En voilà un titre rafraichissant ! Les héros de notre enfance, tous réunis dans notre monde contemporain et contraint de gérer leurs petites affaires à l’insu de notre société. Oubliez les images lisses de Walt Disney, et plongez avec délice à la découverte de personnages bien plus torturés et vicieux qu’on aurait pu le croire. Les punchlines sont nombreuses, c’est que nos Fables ne sont pas toujours en paix avec les intrigues du passé : difficile d’oublier que le « chef de la sécurité » a tenter de vous croquer ou a soufflé de toutes ses forces sur votre maison de paille ! La première intégrale de Fables regroupent 5 histoires à la qualité fluctuante. L’une des nouvelles, centré sur Jacques (issu de Jacques et le haricot magique) m’a même clairement déplu. Mais l’univers riche et frais des autres histoires m’a par contre enchantée, me permettant quelques bonnes tranches de rire face à ces héros pas si éloignés de nos préoccupations et de nos challenges ! Côté dessin, malgré la présence de différents artistes sur l’intégrale, le rendu est homogène, ce qui est appréciable. Mention spéciale pour le choix de colorisation et son petit côté pastel / rétro qui n’est pas sans rappeler nos vieux livres de contes. Conclusion : Si vous êtes à la recherche d’un titre frais à vous mettre sous la dent, d’un moment de détente sans prise de tête Fables est pour vous ! Petit bémol cependant, un lecteur non initié à l’univers des contes de fées pourraient peut être passer à côté du ton humoristique avec lequel les héros d’antan sont malmenés. Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 2 : Résumé : La vie suit son cours à Fableville : certains perpétuent les traditions de l’Ancien Monde, d’autres plongent dans la nostalgie des souvenirs à l’approche des commémorations. Mais voilà qu’une arrivée surprenante vient perturber la communauté : Chaperon Rouge demande asile après avoir fuit l’Adversaire. Comment a t’elle pu s’en sortir, elle qu’on pensait perdue ! Miraculée ou espionne : les Fables se divisent autour de l’évènement. L’adversaire n’est peu-être pas si loin qu’on ne l’aurait cru … Critique : Dormant depuis quelques temps dans ma bibliothèque, j’ai fini par ouvrir cette deuxième intégrale que je réservais pour m’apporter un peu de fraîcheur au coeur de l’été. Quel plaisir de retrouver cette communauté singulière, luttant pour garder ses racines tout en tachant de se fondre dans le décor ! Tout comme dans les premiers opus, la candeur des comtes se heurte à la dureté du monde contemporain : entre le Prince Charmant qui se lance en politique et ses ex-épouses qui se réunissent pour comparer leurs expériences avec leur ancien amant, oubliez les happy ends de comtes de fées ! Contrairement à la première intégrale, j’ai trouvé ce deuxième volet plus abouti, avec un fil rouge bien tenu et une plongée dans la psyché des personnages très intéressantes : ainsi Blanche-Neige n’est pas si frigide que ça, et sa consoeur Cendrillon bien moins lisse qu’on ne pourrait le croire ... Côté dessin, j’avoue n’avoir pas toujours été conquise. C’est que j’ai du mal avec les dessins trop rétros et les colorisations trop pastelles. Mais il faut admettre que ce style sert très bien le récit : permettant une distinction entre les récits de l’Ancien Monde et le présent à New York. Conclusion : Si vous n’étiez pas tout à fait convaincu par la première intégrale, laissez vous tout de même convaincre par celle là. Le niveau monte clairement d’un cran et l’intrigue gagne en profondeur. De quoi se mettre l’eau à la bouche jusqu’à la prochaine qui … vient juste de sortir ! Maéva. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity). Tome 3 : Résumé : Tandis que Jack monte une nouvelle arnaque dans l’espoir de devenir le plus riche et célèbre des Fables, Boy blue se lance sur les traces de l’Adversaire, bien décidé à découvrir son identité et à éliminer la menace. Seulement l’ennemi juré de Fableville n’est peut être pas celui que l’on croit. Comme si une menace ne suffisait pas, voici que débarque de Bagdad une délégation de Fables orientaux. Seulement sans langue commune, difficile de se comprendre et de former une alliance. Un véritable défit pour le nouveau pouvoir en place qui a bien du mal à égaler Blanche et Bigby. Il faudra faire preuve de diplomatie pour que cette rencontre au sommet ne tourne pas au fiasco. Critique : Retrouver Fableville est toujours aussi plaisant. J’avais lu beaucoup de critiques sur cette longue série, la majorité s’accordant à dire que d’un tome à l’autre, la magie n’était pas forcément au rendez-vous. C’est là où je ne peux que vous conseiller de lire Fables via ses grosses intégrales ! 3 tomes sont regroupés dans chaque volume, ce qui permet d’assurer la continuité du récit principal tout en lisant quelques aventures annexes. Un résultat global toujours aussi frais et bourré d’humour pour qui aime les contes. Ce que j’aime par dessus tout dans cet univers c’est le jeu qui se tisse entre la fraîcheur et la candeur de nos héros d’antan et les sujets sombres et actuels auxquels ils sont confrontés. On retrouve bien toute la pédagogie de nos contes : venant nous narrez sous le couvert d’une belle histoire, les dangers de notre monde et les valeurs auxquelles se rattacher quand les intrigues et les jeux de pouvoirs ont la part belle. Une belle tambouille de magie, d’intrigues et d’enjeux politiques pour maintenir l’équilibre dans cette troupe de réfugiées d’une époque révolue mais oh combien regrettée. Conclusion : J’adore ce mélange de genre, bien mené il amène à traiter des sujets sérieux sans réellement s’en rendre compte. Avec ce 3ème volume je vous assure que vous passerez encore une fois un bon moment, sans aucune redondance avec les tomes précédents . Seul petit point noir au tableau, la fin de ce tome qui me laisse perplexe : une impression de fin de cycle et pourtant pleins de questions sans réponses. A voir comment débutera le prochain opus prévu pour le 7 décembre. Maéva. Commandez vos comics chez notre partenaire en cliquant sur la bannière ci-dessous. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Des romans aux bulles

    La lecture comme passion : Depuis toute petite, lire est une passion dévorante. Mon plus vieux souvenir est d’ailleurs celui de ma grand mère, un vieux « bibliothèque rose » dans les mains, entrain de me lire un chapitre (et un seul !) le soir avant de me souhaiter bonne nuit. Parce qu’il était frustrant de ne pas pouvoir déchiffrer seule ses lignes d’aventure, j’appris très vite à lire. Dans la cours de récréation, dans les transports en commun, et jusqu’à tard dans la nuit, lampe de poche à la main, je lisais encore et encore. Aimant découvrir toujours de nouveaux genres littéraires, ma bibliothèque est devenue au fil du temps hétéroclite, mêlant policiers, histoires et légendes anciennes romancées, science-fiction, héroïc-fantaisy, philosophie-fiction, biographies … Je me suis toujours plus à me transposer dans le décor, à me représenter les personnages et comme beaucoup, lorsqu’une adaptation cinématographique sortait en salle obscure, forcément, j’étais déçue. Freins à la lecture « imagée » Quand Thomas s’est mis à lire des comics, j’étais intriguée par les résumés qu’il m’en faisait. Tant de profondeur pour si peu de lignes ? Et comment se plonger dans une histoire quand on nous impose le visuel ? Il m’emmena un jour au cours d’une balade chez une petite librairie indépendante de comics - l’Antre des Bulles - en Saône et Loire. Déroutée par le choix proposé, je confia à notre hôte que, amoureuse de livres, j’avais peur de me sentir déçue par les comics, peur qu’il n’y ai pas assez de contenu. En bonne connaisseuse, elle entreprit de me parler de plusieurs comics qui pour elle furent inoubliables. Je reste aujourd’hui encore émerveillée par la façon dont elle me fit découvrir la richesse de ce monde à part, me parlant de plusieurs ouvrages avec la même ferveur et analyse que mon bouquiniste préféré. Mais par où donc commencer ?? Thomas, qui lui aussi est venu aux comics sur le tard comme vous le savez, m’a conseillé de partir d’univers que j’aime pour aller fouiller ce qui pouvait bien exister comme équivalent en « bulles ». Aussi m’offrit-il une édition sublime toute reliée de cuir de Lancelot chez Soleil Celtic. Les dessins fins et la colorisation pastel m’ont enchanté ! Je découvrait avec délice que parfois, les dessins servent fidèlement la représentation qu’on peut se faire. Je garde encore en tête le talent du dessinateur pour traduire le vent dans les champs de blé et les littoraux des côtes bretonnes. Quelle merveille ! Mon premier comics en tant que tel fut Locke & Key. J’admirais depuis plusieurs mois la finition de l’édition Milady, sans oser l’ouvrir. Une petite recherche sur internet me fit découvrir que l’auteur n’est autre que le fils King et que fiston n’avait rien à envier au talent paternel. Ni une ni deux je me précipita donc pour acheter le premier opus. Ce fut un véritable coup de coeur ! J’ai retrouvé le même univers glaçant qu’à la lecture de Shining, les mêmes codes littéraires et me suis surprise à avoir tout aussi peur de le lire le soir. Ainsi donc un comics peut nous transporter tout aussi loin qu’un livre ! Je lus les trois intégrales avec avidité. Depuis je lis beaucoup de comics .. peut être même autant que de livres. A ceux qui hésitent à franchir le pas : Il existe beaucoup de types différents de comics, certains plus « littéraires » que d’autres. Ainsi vous trouverez autant des titres rafraichissants que des oeuvres magistrales. Après tout, V pour Vendetta est un comics et je ne connais pas oeuvre plus magistrale et plus réflexive que celle-ci ! Un comics a l’avantage de se lire plus rapidement, et donc de s’adapter à une envie soudaine de lire un titre dans sa globalité Certains dessins rebutent, mais petit à petit, on finit par être moins restrictifs. Tout est question d'habituation. (Encore du chemin pour se faire à From Hell mais qui sait un jour …) Le dessin sert le récit ! Il aide à se représenter les personnalités, laisse des indices sur un danger tapis dans l’ombre, donne de la profondeur à l’environnement sans avoir besoin de se « farcir » des paragraphes de descriptions A chacun ses goûts ! Une mauvaise expérience en comics n’en cache pas forcément une autre ! Il faut commencer par un univers qui nous attire et tenter diverses approches. Partez d'un style littéraire qui vous parle : vous aimez les polars ? Thilliez a fait une superbe adaptation de Puzzle en BD. De quoi assurer la transition entre livre et bande dessinée. Beaucoup d'auteurs à ce type de transfert. Allez dans des petites librairies indépendantes ! Elles sont tenues par des passionnés qui seront très heureux de vous guider en fonction de vos envies et appréhensions. Toujours mieux que d'aller chez des géants de la grande distribution qui bien souvent n 'y connaissent rien. Et en plus vous ferez marché l'économie locale ! ​ Maéva.

  • I kill giants

    Adaption : Film (Sorti le 27 MAI 2018 sous le nom "Chasseuse de géants") Résumé : Barbara Thorson est une jeune collégienne vraiment pas comme les autres : elle chasse et tue les géants ! Elle passe telle une véritable tornade dans la vie des gens, son caractère bien trempée et son hypothétique « travail » la rendant parfois même antipathique. Qui croirait à des histoires de géants que personne n’a jamais vu ? Ses géants sont ils réels ou sont-ils le fruit de son imagination qui chercherait à fuir un autre mal ? Critique : Ça y’est j’ai enfin pu lire le tant attendu « I kill giants » ! J’aime autant vous dire que sa lecture n’a pas été de tout repos puisque je suis passé par trois états totalement différents lors de sa lecture. J’ai d’abord eu un très fort engouement pour ce titre suite aux nombreuses critiques dithyrambiques publiées par de nombreux lecteurs ou sites spécialisés. Après avoir lus un peu plus d’un chapitre je suis passé à une étape ou j’avais très envie d’arrêter sa lecture. Barbara m’a paru extrêmement antipathique et a fini par m’énerver au point de vouloir arrêter le massacre. Ma conscience aidant, j’ai finalement décidé de continuer : je déteste arrêter un comics en cours de route. Et finalement bien m’en a pris puisque c’est au dernier chapitre que la magie a opéré ! J’ai trouvé le dénouement de ce récit extrêmement émouvant, tranchant radicalement avec le reste du récit qui m’a clairement énervé et semblé un peu long à se développer. Au final ce titre n’est vraiment pas comme les autres. Je ne sais pas si l’auteur a cherché délibérément à provoquer ces différentes émotions et j’aimerais beaucoup avoir votre retour sur ce point. Je me rappellerait longtemps de « I Kill giant », non pas comme le chef d’oeuvre qu’on m’a sur-vendu pendant des semaines, mais plustôt comme une oeuvre décalée traitant de sujets très actuels et qui ne laisse clairement pas indifférent. Suite à cette lecture, j’ai voulu voir le film « Chasseuse de géants » pour voir les différences de traitement et j’ai plutôt bien aimé. Le film reprend parfois au mot près certaines réplique et adapte parfaitement certaines cases du comics au grand écran. Heureusement ce n'est pas un copier coller, de nombreuses libertés sont prises par l'équipe créative et c'est plutôt bien réalisé. Pour en savoir plus, je vous donne rendez-vous sur le replay de notre live du dimanche 10 Juin. C’est JM Ken Niimura qui a réalisé la partie graphique avec un trait très minimaliste qui ne m’a pas convaincu du tout. Conclusion : Loin du chef d'œuvre qu'on m'avait promis, I kill Giants n'en est pas moins une bonne lecture proposant des sujets très actuels de notre société. Si ce comics ne vous tente pas, je vous invite à regarder le film "Chasseuse de géants" qui en est dérivé. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Danger girl

    Résumé : Danger girl est une agence d’espionnage entièrement composée de femmes et dirigée par un ancien espion. Elle vont entendre parler d’une certaine Abbey Chase qui n’est autre qu’une chasseuse d’artefacts et ses talents leur seraient plus que précieux ! En effet il semble qu’un certain Mister Peach cherche à acquérir un bouclier sans la moindre valeur financière et vu le pédigrée de cet homme cela paraît bien louche. Il va donc falloir faire la lumière sur cette étrange situation mais avant il va falloir sortir Abbey du mauvais pas dans le quel elle s’est fourrée. Critique : Danger girl est un titre qui revient très souvent dans les discussions de fans de comics et à force d’en entendre parler je me suis finalement laissé tenter. Surtout que Graph Zeppelin nous propose encore une fois un livre d’une très grande qualité. Je sais que je râle souvent sur leurs décalages de sorties mais si c’est pour que les tomes soient de cette qualité à chaque fois je veux bien essayer d’être patient ! Une fois le plaisir de la découverte du livre on se lance dans cette série particulièrement populaire et ce qui marque dès le départ c’est le ton plutôt humoristique du titre. Cet aspect est même selon moi un peu trop poussé. Je m’explique. Vous l’avez probablement déjà remarqué, dans les films ou bouquins traitants d’espionnage de manière plus ou moins drôle, on voit très souvent les personnages sortir une punchline sur l’action en cours à base de jeux de mots. Ici on a droit à un véritable déluge de vannes du genre ! Il y’en a presque à chaque page et c’est un petit peu lourd. Heureusement, le récit et son dynamisme parviennent plutôt facilement à nous faire passer outre ce défaut. Globalement ce récit est un mélange entre « Drôles de dames », « Indiana Jones ou encore « James Bond » à la différence que les agents ultra machos ont laissé leur place à des jeunes femmes ultra sexy. Trop ? On entre directement dans le débat classique qui revient régulièrement lorsqu’on parle de comics : les formes disproportionnées des femmes. J. Scott Campbell est connu pour ses personnages féminins aux formes disproportionnées et de toute façon il n’est pas le seul à le faire puisque Humberto Ramos (entre autres) le fait également. Le souci c’est que les personnages ont un peu trop tendance à jouer de leurs plastiques avantageuses. Au delà de ces petit défauts dépassés, le récit est vraiment plaisant et fluide à lire. O La partie graphique du titre est vraiment très bien réalisée et dynamique, les scènes sont vivantes et la vitesse est plutôt bien retranscrite. Conclusion : Danger girl est une bonne surprise. Si j’avais peur que cette série soit un prétexte pour mettre en scène des pin-up, je me suis rapidement rendu compte que j’avais une véritable série d’action entre les mains. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Rapture

    NINJAK TOME 5 NINJA-K Résumé : Le monde des vivants est en danger. En effet, depuis des temps immémoriaux Babel fait tout ce qu’il peut pour s’y rendre. Aidé par des LOA, il se sert de leur puissance pour construire une immense tour qui lui permettra de percer le ciel du monde des morts et accéder à ce fameux monde des vivants. Tama, la jeune géomancienne, consciente du danger qui se prépare, demande de l’aide à Ninjak et crée une équipe également composée de Shadowmman et de Punk Mambo. Ensemble, ils vont devoir tout donner pour empêcher Babel d’arriver à ses fins et sauver l'univers. Critique : Rapture est un one shot se déroulant dans la continuité des séries Shadowman, Ninjak et des one shots The Valiant et Book of death. Bien entendu, ce tome peut très bien se lire indépendamment de tout le reste puisque l’histoire n’a pas vraiment de lien direct. En fait, c’est plutôt pour adhérer à l’ambiance générale, l’univers et les personnages qu’il vaut mieux lire ces différents récits. Mais je vous rassure, ne pas les lire ne vous empêchera pas de comprendre ce récit se déroulant dans le monde des morts. Ce monde a une très grande importance dans l’univers Valiant et s’étant très rapidement. L’ambiance très sombre, souvent à la limite de l'horrifique, n'est pas forcément l’ambiance que je préfère. Ici, elle est un peu moins présente, laissant place à un récit faisant la part belle aux mythes et divinités que j’ai plutôt apprécié. J’ai eu un peu de mal à m’immerger dans ce récit et c’est probablement dû au fait que je n’ai absolument pas ressenti la gravité du moment et l’importance des enjeux que Matt kindt essaye pourtant de mettre en place. Cela ne veut pourtant pas dire que je n’ai pas aimé. J’ai passé un bon moment de lecture mais honnêtement, on est loin de la qualité des deux derniers one shots présentés par Bliss ces derniers temps (à savoir Secret Weapons et War Mother). A la fin du tome, on retrouve un #0 axé sur Ninjak et revenant brièvement sur l’histoire du personnage. Mais ce petit chapitre fait en fait et surtout office d’annonce pour la prochaine série Ninjak qui sera publiée en 2019. Au dessin on retrouve Cafu et Roberto De la Torre qui s’occupent du récit principal et Juan José Ryp qui dessine les flashbacks. Les artistes nous offrent à eux trois, un tome relativement homogène et sympa à voir. Conclusion : Si vous aimez l’univers du monde des morts ou Ninjak, ce tome devrait fort logiquement vous convaincre mais dans le cas contraire, les chances de passer à côté sont assez fortes. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

  • Review LADP : War Mother

    Résumé : Nous sommes en 4001 et la terre est totalement désolée. Le Japon a quitté la terre à bord de son immense vaisseau depuis de nombreuses années et quelques tribus et races tentent de survivre. Le Bosquet est le refuge d’une de ces tribus. Protégée par Ana, alias War Mother, une femme faite de bio mécanique et créée uniquement dans ce but, la tribu se porte plutôt bien et produit 95% de la nourriture ou de la technologie dont elle a besoin. Pour les 5% restants, c’est à Ana et à elle seule d’aller les trouver, sa nature l’empêchant d’être affectée par quoi que ce soit. Un beau jour, la possibilité d’un foyer plus sûr fait surface et Ana est envoyée en éclaireur. Mais ne dit-on pas que le mieux est l’ennemi du bien ? Critique : War Mother est l’un des récits (avec Secret Weapons) que j’attendais le plus. Faisant plus ou moins suite à la série consacrée à Rai, son univers post-apocalyptique était riche en promesses. Celles-ci sont-elles tenues ? Je vais vous répondre dans cette review. La chute de différents secteurs du Néo japon sert d’ouverture à cette histoire et met Ana dans une situation qui nous permet d’emblée de faire connaissance avec ses capacités et son lien avec son arme intelligente. C’est une entrée en matière des plus dynamique et riche en info à laquelle nous avons droit et c’est une très bonne idée, puisque ce titre étant un one shot, il est donc difficile de faire traîner le récit en longueur. Le scénario est parfaitement construit avec ses nombreux personnages, ses différents rebondissements et la tension que l’on ressent au fur et à mesure qu’on approche du dénouement. Le rapport que le personnage a avec son clan et sa famille mis en contraste avec sa force de caractère et ses aptitudes au combat rendent le personnage complexe et très attachant pour peu qu’on aime les personnages représentant des femmes fortes. L’histoire se termine sur une conclusion extrêmement ouverte qui appelle clairement une suite et qui nous en donne fortement envie ! Ce personnage mériterait vraiment sa propre série ! D’ailleurs cela serait très intéressant de la voir croiser la route de rai pour des aventures communes. Très clairement, selon moi, le seul défaut que présente ce titre c’est sa longévité mais c’est également un signe de la qualité, car comme on dit : Tout ce qui est bon est forcément trop court ! Au dessin on retrouve Stephen Segovia et Tomas Giorello qui nous offrent des planches absolument magnifique dans la même lignée de ce que nous avons récemment pu découvrir dans le tome 1 de la nouvelle série X-O Manowar. Conclusion : War Mother fait partie de la série de One shot très réussis de la maison Valiant et se présente clairement comme une valeur sûre pour les fans du catalogue et comme un indispensable pour ceux qui ont aimé Rai. Thomas. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog"). © Images Valiant Entertainment / Bliss Éditions

  • Legenderry Red Sonja

    Résumé : Alors que « Red » se rend en ville pour profiter d’une soirée dans un de ses bars préférés après un temps en mer, elle est percutée par un étrange vieil homme portant un sac rempli de pièces d’or. Quelques instants plus tard un groupe d’hommes visiblement très amochés entrent également et demande à la patronne si elle a vue le vieil homme. A cet instant Red Sonja décide de prendre sa défense mais cette décision va l’entrainer dans une suite d’évènement qui n’ont pas fini de l’étonner. Critique : Si il y a un éditeur de comics français qui fait très peu parler de lui, c’est bien Graph Zeppelin. L’éditeur qui n’a à ce jour qu’une page Facebook ne communique pas ou extrêmement peu et sort une quantité assez limitée de titre dans l’année. En parlant des titres justement, le catalogue de l’éditeur est principalement constitué des univers Grimm Fairy Tales de Zenescope mais aussi Legenderry et Red Sonja de Dynamite Entertainment, des univers pas forcément synonymes de haute qualités mais qui cachent tout de même de très bonnes surprises. Je vous ai présenté il y a quelques moi le titre « La petite sirène » (qui est une des fameuses bonnes surprises dont je parlais juste avant) et je vous parle aujourd’hui de Legenderry Red Sonja qui m’a également bien surpris. J’ai particulièrement apprécié le ton plutôt léger et humoristique de ce comics qui nous propose de retrouver Red Sonja face à Frankenstein et au capitaine Nemo. L’aventure proposée est particulièrement animée et la relativement faible quantité de textes fait qu’il se lit d’une traite. Alors bien sûr ne cherchez pas trop de profondeur, ce n’était pas l’objectif de l’exercice. Ici on cherche à nous distraire et je dois dire que c’est réussi puisque j’ai passé un bon moment à lire ce titre. Le fait qu’on connaisse ou non les différents personnages n’est pas très important dans le sens où c’est un one shot. Vous pouvez donc vous lancer sans aucun souci de continuité ou de connaissances préalables. Au dessin on retrouve Aneke et Juanan Ramirez qui nous offre des planches très agréables a voir et qui participent activement au plaisir ressenti lors de la lecture. Conclusion : Legenderry Red Sonja est une bonne petite surprise en ce qui me concerne. Ce comics sans prétention vous fera passer un moment agréable avec son action, son humour et ses dessins très plaisants. Thomas. Pour bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois, entrez le code INDEESLESBULLES lors de votre commande (valable une fois par personne même si vous avez déjà Infinity).

  • Review LADP : Shadowman Intégrale

    Résumé : La terre est en grand danger, un mal ultra puissant appelé Maître Darque compte venir sur terre dans le but de détruire toute vie et s’en servir pour gagner en puissance mais pour le moment il est bloqué et doit utiliser un portail pour venir sur terre. C’est la confrérie, aidée par Mr Twist une sorte de démon fait de chair putréfiée, qui doit préparer sa venue et faire en sorte qu'il ne rencontre pas de résistance. Jack Boniface, un jeune orphelin connaît une vie plutôt tranquille et travaille dans un musée, mais il va très rapidement se rendre compte que son destin n’est pas celui qu’il pense. En effet il est le descendant direct de nombreux hôtes ayant porté un LOA appelé Shadowman qui protège la terre du monde des morts. Malheureusement être l’hôte de Shadowman n’est pas une sinécure et il pourrait bien y laisser des plumes… Critique : Shadowman était le dernier récit principal du renouveau de Valiant en 2012 à ne pas avoir été publié par Bliss Comics. C’est maintenant chose faite puisque l’éditeur vient de sortir une superbe intégrale (probablement la dernière de ce gabarit) dans la lignée de celles proposées pour Archer et Armstrong, Bloodshot ou encore X-O Manowar. Cette série était attendue de pied ferme par les lecteurs l’ayant découverte chez Panini ( et qui n’ont jamais eu la fin) et par les amateurs du jeu sorti par Akklaim dans les années 90. Avec cette série, on nage clairement dans une ambiance très typée horrifique particulièrement réussie, un peu à la manière de Britannia mais en mieux. Dès le début on a droit à des scènes gores présentant un horrible monstre ( Mr Twist ) venu préparer la venue du terrifiant Maître Darque. Le récit se déroulant principalement de nuit ou dans le monde des morts ( un endroit logiquement très sombre ), l’ambiance qui en découle est assez pesante. Une sensation confortée par le charisme et la puissance des vilains. Cette série se déroule en deux temps car elle a été lancée par Justin Jordan qui nous propose de découvrir les origines de Jack Boniface et ses débuts en Shadowman, puis c’est Peter Milligan qui prend la relève et nous propose une histoire où Jack est totalement tourmenté par son LOA et déraille totalement. J’ai vraiment préféré la première partie qui selon moi est la plus intéressante, la moins lourde à lire et la mieux dessinée à mon goût. Au dessin on retrouve Patrick Zircher, Roberto De la Torre et Valentine De Landro qui nous proposent des styles particulièrement différents mais toujours réussis même si je préfère le coup de crayon de Patrick Zircher. Conclusion : Comme je vous l’ai dis dans ma critique de Britannia, le style horrifique n’est pas du tout ma tasse de thé mais j’ai malgré tout apprécié découvrir ce personnage important de l’univers Valiant. Thomas. Vous pouvez commander les comics Valiant chez notre partenaire et bénéficier de Bubble Infinity offert pendant un mois grâce au lien ci-dessus (Lien affilié : voir rubrique "Soutenir le blog").

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